Sonis (Général Gaston de) (1825-1887)
Il serait naturellement faux de croire que l’avènement de la République avait tari le désir de service de la France qui animait certains de ses en fants . Tel fut le cas du Général de Sonis , royaliste légitimiste, hérault et héros du Sacré-Cœur, et pourtant , général à quatre étoiles de la république française.
Un pére de famille nombreuse
Gaston de Sonis épousa Anaïs Roger, fille d'un notaire de Castres qui lui donna douze enfants . Pére de famille chrétienne, il ne pouvait manquer de les éléver dans la Foi qu’il avait reçu de ses parents Charles-Gaston de Sonis et Marie-Elisabeth de Bébian.
une carrière militaire digne d’éloges
Admis à Saint-Cyr et à Saumur ,il en sortit sous-lieutenant au 5° Hussards avat de terminer sa carriere Général de Corps d’armée. Dans ce service de sa patrie , il fut gravement blessé, restant la nuit, par un froid de moins 20 degrès, sur le champ de bataille de Loigny. Bien qu’amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, sans trêve, son commandement , ne pouvant faire moins , lui cavalier de Saumur, de continuer de monter à cheval.
L’Apôtre du Sacré-Cœur
Le 2 décembre 1870 ce fut la bataille de Loigny (Eure-et-Loire) contre les Prussiens . Partis de Patay , à peu de distance au nord-ouest d’Orléans , le général Gaston de Sonis, Commandant du 17° Corps d'Armée, et le colonel de Charette à la tête de la légion des Volontaires de l'Ouest, placent le Sacré-Cœur au cœur de la mélée en l’apposant sur leurs uniformes et étendarts.
Miles Christi
Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1787 ayant choisit pour être inhumé la crypte de l'église de Loignyy (28140) , près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur sa tombe, il avait demandé que l’on marqua les parole de saint Paul « Miles Christ », soit « Soldat du Christ ». Pouvait-on vraiment mieux dire ? Un procés en canonisation est d'ailleurs ouvert à son bénéfice.