27 octobre
- 1614
Réunion des Etats généraux à Paris. Dans une monarchie comme l’est la France, ce n’est bien souvent que lorsqu’il est en difficulé que le pouvoir royal convoque les Etats généraux ainsi nommés car ils se comosent de la réunion des trois Etats composant le royaume :Clergé, Noblesse, Tiers ( c’est-à dire troisième) Etat.
Il en est ainsi en cet automne où la mére du jeune roi Louis XIII, agé de 13 ans et déclaré majeur par le Parlement de vient de lui remettre –au moins nominalement- les pouvoirs qu’elle exerçait en son nom alors que Concini le maréchal d’Ancre exerce un pouvoir dont on ne voit ni les fondements ; ni les limites. Les plus « grands » parmi les nobles( Condé, Nevers) étaient de plus à l’affut.
Le « pouvoir » royal prit in fine un certain nombre d’engagements ( réforme fisale notamment) qu’il était bien décidé à ne pas tenir avant que les Etats Généraux ne prennent fin en février 1615 sur un constat d’échec. Il ne furent d’ailleurs plus jamais réunis avant mai 1789 et ne furent en pratique que le prélude à la révolution
Ce qui fait que si les Etats généraux de 1614 doivent passer dans l’histoire , c’est qu’ils furent l’occasion pour un jeune représentant du Clergé, l'évêque de Luçon Armand du Plessis de Richelieu, d’y prendre la parole . Il le fit lors de la séance de clôture du 23 février 1615 … Et là aussi, on sait ce qu’il en advint.
[1] [[ http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=25689 |Petrus Paulus RUBENS. La Majorité de Louis XIII La reine remet les affaires au roi, le 20 octobre 1614 .]]