Philippe d'Orléans (1838-1894)
Philippe VII (1850-1894) Ligne de succession orléaniste.
Louis-Philippe Albert d'Orléans comte de Paris, après avoir failli être titré prince d’Alger, prince royal de France – titre donné au dauphin chez les orléanistes-petit-fils du roi louis-Philippe Ier. Ce prince des occasions manquées naquit le 24 août 1838 à Paris. Prince royal héritier du trône (c’est-à d ire dauphin) au décés de son pére, le prince Ferdinand-Philippe trouve la mort dans un accident de voiture en 1842. Il mourut à Stowe house (Royaume-Uni) le 8 septembre 1894 et fut inhumé dans la chapelle royale de Dreux (Eure-et-Loire)
Le combat d'une mère pour un trône virtuel
Suite à l’insurrection républicaine des 23/24 février 1848 , le roi Louis- Philippe , désireux d’épargner le sang de son peuple, ne voit d’autre solution que dans l’abdication. Le très jeune age ( à peine 10 ans) de son petit fils, Louis-Philippe Albert, nécessite une période de régence. En application de la loi du 30 aout 1842 ; celle-ci doit être exercée par le duc de Nemours , second fils du roi Louis-Philippe, or celui-ci est peu apprécié par l’opinion. Ceci explique sans doute pourquoi la mère du jeune garçon , Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duchesse d'Orléans, essaya en vain de le faire proclamer roi par la Chambre des députés avant que la II nde république ne soit proclamée le 25 février 1848. l’exil allait s’en suivre pour le jeune prince et sa famille.
Un prince d’Orléans sur les traces de La Fayette lors de la guerre de sécession
Officier d’Etat major dans l'armée de l'Union, avec son jeune frère, le duc de Chartres et son oncle le prince de Joinville lors de la guerre civile américaine (1861, 1863)
Fonder une famille
De son union le 30 mai 1864 à Kingston-Tur-thamise au Royaume-Uni avec sa cousine germaine l'infante franco-espagnole Marie-Isabelle d'Orléans ( 1848-1919) naîtront huit enfants dont son fils aîné Louis-Philippe Robert (Philippe VII) en 1869.
Un prince activement en quête du trône
Prétendant Orléaniste , sous le nom de « Louis-Philippe II », au trône de France du 26 août 1850 (mort de Louis-Philippe )au 3 août 1873 , date à laquelle il reconnaît Henri V,Comte de Chambord comme chef de la Maison de France: « Je viens en mon nom, et au nom de tous les membres de ma famille, vous présenter mes respectueux hommages, non seulement comme au chef de notre maison mais comme au représentant du principe monarchique en France » Cette soumission témoignait par ailleurs d’un réalisme politique certain puisque le comte de Chambord n’ayant pas d’enfant ; le,prince d'Orléans pouvait espérer lui succéder , opérant ainsi la fusion des deux branches (Légitimiste et Orléaniste). La mort du comte de Chambord le 24 aout 1883 sans que la fusion ne produise les effets escomptés, la comtesse de Chambord et un grand nombre de légitimistes préférant soutenir Jean de Bourbon, comte de MontizónJean III , allait être une première désillusion. Le vote de la loi d’exil , le 22 juin 1886, allait être une seconde pour le prince Louis-Philippe Albert qui avait repris son action politique sous le nom de « Philippe VII "
Bibliographie
Philippe d' Orléans Voyage en Amérique, 1861-1862 Editeur: Perrin, Fondation Saint-Louis
