Nouvelle Action royaliste

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Le logo de la NAR

La Nouvelle action royaliste (NAR)

Mouvement politique français marqué par la volonté d'instaurer une monarchie constitutionnelle et héréditaire en France. Ses adhérents, quoiqu'ils s'en défendent, sont parfois qualifiés de "royalistes de gauche". La Nouvelle action royaliste a été créée en 1978 et à succédé à la Nouvelle action française (NAF).


Origine de la Nouvelle action française

Le 9 décembre 1971 paraît dans le numéro 32 de la « N.A.F. » un article de Gérard Leclerc et Bertrand Renouvin, qui ouvre le nouveau débat sur la République ou la Monarchie, débat auquel sont conviées toutes les familles spirituelles, toute « l’intelligence française ». Avec ce nouveau débat, la N.A.F. décide de cesser de « tourner en rond », d’aller vers ceux qui ne pensent pas comme elle, de les écouter, de les interroger, de les convaincre qu’ils ne sont pas les « prisonniers volontaires d’un Musée fermé » et que la vie les intéresse autant qu’eux. Cette enquête sur la République et la Monarchie, permet à la N.A.F. de briser définitivement ce « mur du silence » qui l’entoure depuis sa création, et qui fait d’elle un petit mouvement, marginal et quasi inconnu. Comme ils le précisent, ce débat n’aurait aucun sens s’ils ne laissaient ceux qui acceptent de leur répondre, libres de tout dire. Ils pensent aussi que la même liberté doit leur être accordée à eux-mêmes notamment en ce qui concerne le mouvement dont ils sont les héritiers, car un débat sur la Monarchie est nécessairement un débat sur les chances de la Restauration monarchique, et donc sur l’action du mouvement royaliste d’hier et d’aujourd’hui.

Affiche électorale de 1974

La N.A.F. affirme sa volonté de rompre avec l’habitude de considérer l’Action française comme une société pure et parfaite. Il s’agit de retrouver des vérités historiques pour mieux tirer les enseignements de l’histoire. En lançant ce débat, la N.A.F. souhaite qu’il retentisse dans l’esprit de tous les Français, de quelque opinion qu’ils soient, à condition qu’ils acceptent avec ses militants royalistes, « loyalement, de rendre les armes à la vérité ».

Le remplacement de la Nouvelle action française par la Nouvelle action royaliste était l'aboutissement logique d'un processus de rupture doctrinale initié dès l'après Mai 68 par une frange importante de la jeunesse du mouvement Restauration nationale. Considérant que la mouvance d'Action française s'était enlisée dans de douteuses problématiques héritées de la Seconde guerre mondiale, la Nouvelle action française avait tenté de repositionner le royalisme dans son époque. La création de la Nouvelle action royaliste fut l'aboutissement de ce travail de réflexion.

Après un début marqué par sa participation à l'élection présidentielle de 1974, la NAF se transforme en 1978 en une Nouvelle action royaliste (NAR) entamant le deuxième chapitre de sa vie politique au sein du débat politique français et royaliste.

LA N.A.R. et Charles Maurras

Au fil des ans se fait nettement sentir une perte de la référence maurrassienne, référence qui était encore de rigueur en 1974, mais qui se perd tout à fait au contact du comte de Paris. Lorsque, en 1978, la N.A.F. prend le nom de N.A.R., c’est pour trancher de manière définitive le lien qui la relie à l’Action française. En somme, la N.A.F. avait la ferme volonté de rompre avec le maurrassisme, afin de retrouver le « vrai » Maurras, le fondateur de la jeune Action française vivante et conquérante.

Cette séparation d’avec le maurrassisme s’est déroulée lentement et sans drames, lesquels avaient tous éclaté avant 1974.Cet abandon du maurrassisme est venu spontanément, de la part des militants surtout. A l’unanimité, ces jeunes royalistes s’étaient rendu compte qu’assumer l’héritage de l’A.F. était une contrainte tout à fait inutile.Il n’y eut aucun reniement ; ce fut une sortie du cadre idéologique maurrassien qui devenait étriqué et étouffant, sortie qui se produisit sans heurts, naturellement. A partir de 1974, une grande partie du public renouvelé n’était pas du tout maurrassien. C’est en 1975 qu’on voit apparaître une référence plus marquée à Georges Bernanos.

En 2014, la rupture avec Charles Maurras est toujours nettement présente au sein du mouvement royaliste malgré un échange serein entre les deux tendances.

idées et engagement

Les "Journées royalistes' de la NAR, 24 et 25 mars 1979

La NAR souhaite l'instauration d'une monarchie constitutionnelle en France, sur le modèle des monarchies européennes actuelles qui incarnent à la fois continuité, principe d’arbitrage et unité de nations par ailleurs totalement démocratiques.

Ses membres disent réfuter la distinction traditionnelle entre monarchie et république. Ils considèrent qu'un monarque est le mieux placé pour défendre le « bien commun » (la res publica) et l'intérêt général, dans la mesure où son pouvoir n'est pas soumis aux vicissitudes de l'élection et des oppositions partisanes. Il incarne l'indépendance et sa dynastie la continuité de l'Etat.

C'est ainsi que les membres de la NAR veulent être à la fois les héritiers de Jean Bodin (théoricien du XVIe siècle qui avait intitulé République- c'est-à-dire dans l'acception de l'époque, l'Etat- l'œuvre majeure qu'il avait consacrée à la monarchie) , et des monarchiens de 1789 auteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et de la première constitution écrite de la France (1791).

Un certain gaullisme originel qui, à ses origines en 1940, pose à nouveau la question de la légitimité vient conforter la thèse des monarchistes démocrates, comme en témoignent ensuite de nombreuses déclarations du général De Gaulle -notamment dans sa correspondance- et le projet qu'il aurait eu de restaurer la monarchie au travers de la figure d'Henri VI d'Orléans (1908-1999), « comte de Paris ». La confiance que ce dernier accorde à la NAR, dans les années 1980 et 1990, ne fait que conforter ce mouvement dans ses convictions. La nomination de Bertrand Renouvin au Conseil économique et social par François Mitterrand permet à la NAR d'accroître encore son audience.

L’enracinement de la monarchie dans la démocratie en Espagne, ou le rôle crucial que les monarchies jouent pour le maintient de l'unité nationale, en Belgique notamment, de même que le retour sur la scène politique d’anciens souverains ou héritiers de dynasties dans d'autres pays d'Europe, et les débats incessants, en France, sur le rôle du chef de l'Etat, semblent aujourd'hui conforter certaines prises de position de la Nouvelle action royaliste et justifier leur actualité dans le débat politique.

Bertrand Renouvin sur le stand de la NAR à la Fête anti-racisme, à Rouen, en 1994.

La Nouvelle Action Royaliste défend les institutions de la Cinquième République, qu'elle entend « couronner » et pérenniser. Au nom de la cohésion nationale, elle s’engage dans les collectifs de lutte contre la xénophobie et fait campagne pour le droit de vote pour des étrangers aux élections locales.

La Nouvelle Action Royaliste est anti-libérale et keynésienne en économie et se distingue par son opposition à la politique des États-Unis en politique étrangère. En cela sa ligne se rapproche souvent de celle de certains mouvements de gauche.

Le mouvement

La Nouvelle action royaliste est dirigée d'une manière collégiale par un Comité directeur de 12 membres et publie un bimensuel politique, Royaliste, une revue d'idées, Cité, ainsi qu’une revue historique intitulée le Lys rouge.

Des militants de la NAR

Le mouvement, fidèle a l'esprit d'ouverture qui a caractérisé sa naissance et accompagné son histoire, développe un cycle de conférences hébdomadaires, les Mercredis de la NAR, où l'on peut venir écouter presque toutes les familles politiques, de l'extrême gauche à la droite "républicaine".

Les animateurs les plus en vue de la Nouvelle action royaliste sont Yvan Aumont, Gérard Leclerc et Bertrand Renouvin. Le père de Bertrand Renouvin, Jacques Renouvin, royaliste chef des groupes francs du mouvement de résistance Combat, mort en déportation à Mauthausen, avait été un anti-munichois de la première heure. Le mouvement monarchiste revendiquait 1500 membres.


La NAF/NAR et le Comte de Paris Henri VI de Bourbon-Orléans

A son fondation, la N.A.F. connaissant peu le Comte de Paris, le considérait simplement comme le point central de son système. Mais une fois passée la prise de contact, la pensée du comte de Paris devient un élément déterminant. La rencontre intellectuelle avec lui, accélère la prise de conscience et conduit à l’abandon progressif de la référence à l’Action française. A partir de ce moment, la N.A.R. ne peut plus ignorer le Prétendant, et doit désormais agir en fonction de ce qu’il pense, en gardant toutefois une indépendance certaine. Très rapidement apparaît aux yeux de la N.A.F. le paradoxe d’un mouvement royaliste ignorant le prétendant. Elle tente alors de savoir ce qu’il devient, et des hommes comme Philippe de Saint Robert ou Pierre Boutang lui expliquent les positions politiques du prétendant et les raisons de son retrait. Dès la publication de ses premiers livres (« Le projet royaliste », « Un autre Maurras »,) la N.A.R. n’omet pas d’envoyer un exemplaire au comte de Paris qui répond par des lettres très chaleureuses.

Pourtant, ces bonnes relations entre la N.A.F. et le Comte de Paris, sont nées d’une crise : lors des élections présidentielles de 1974, le Comte de Paris se montre hostile à la présentation d’une candidature royaliste. La N.A.F. s’efforça alors de le convaincre, et finalement, Bertrand Renouvin se présenta, sans aucune étiquette, bien que cela lui coûtât très cher vis à vis de militants qui, ne pouvant être mis au courant, comprenaient mal cette réserve.

Le livre de Philippe Vimeux, « Le comte de Paris ou la passion du présent » contribua à rapprocher la N.A.F. du Comte de Paris.Lors de la publication de ses « Mémoires », le comte de Paris ne cache pas la sympathie qu’il éprouve pour les jeunes royalistes. Les liens noués deviendront très cordiaux et très étroits.

Historique de la NAR

  • octobre 1978 : La N.A.F. devient la « Nouvelle Action Royaliste » (N.A.R.), la référence à l’Action française ne correspondant plus à sa conception du mouvement royaliste. La N.A.R. fait campagne contre L’Europe avec les Gaullistes d’opposition. Le journal Ouest France écrit le 28 novembre 1978 à propos de la NAR : …« Cette transformation est le résultat d’un renouvellement engagé depuis plusieurs années au sein du mouvement où se mêlent différentes traditions politiques, et qui accueille dans ses rangs des militants venus de tous les horizons… »
  • 1979 : Publication des « Mémoires » du comte de Paris. La N.A.R. fait campagne pour sa diffusion, tout en affirmant l’indépendance du Prétendant à son égard.
  • 1980 : Cette campagne s’amplifie lors de la diffusion de cinq émissions télévisées sur ces « Mémoires » *
  • mai 1981 : Election présidentielle. Valery Giscard d’Estaing ayant imposé la règle (toujours en vigueur à ce jour) des 500 signatures de maires pour se présenter à la magistrature suprême et certains maires, qui avaient soutenu Bertrand Renouvin aux élections de 1974, ayant subi des pressions de la part de l’administration préfectorale ? la N.A.R. renonce à se présenter à cette élection. Malgré tout, le mouvement royaliste entre dans le débat politique et au premier tour, elle demanda à ses militants de voter pour les « petits candidats ». Au deuxième tour, elle appela à voter publiquement pour le candidat socialiste François Mitterrand notamment à cause de promesse de décentralisation. Le Comte de Paris appelle lui-même à voter pour le candidat de gauche. Ce ralliement à François Mitterrand lui vaudra quelques articles de la presse française : le journal provincial « Loire-Matin-Dimanche » en février 1981, tente de situer la N.A.R. dans le jeu politique actuel. … « Beaucoup de gens assimilent la N.A.R. à l’extrême-droite… Libérés des dogmes maurrassiens, ils s’inspirent d’une grande diversité de traditions intellectuelles, allant de Boutang à Clavel, en acceptant certains aspects de Maurras… ». En mai 1981, « La Nouvelle République » annonce la prise de position de la N.A.R. en faveur de F, Mitterrand : … « Dans un communiqué, la N.A.R. apporte son soutien à Mitterrand. Non pas que les royalistes épousent toutes les querelles de la Gauche et adhèrent aveuglément à son programme, mais ils croient simplement qu’une autre politique est possible. Ils en attendent un peu plus de justice et de liberté… ». Le journal breton « Armor-magazine » tente, en juin 1981, de faire une critique de « La Révolution tranquille » qui vient d’être publié : … « Porte-parole de la pensée progressiste-monarchiste, Bertrand Renouvin a le courage d’être royaliste à une époque où cela signifie qu’on est à contre-courant… C’est un intellectuel ouvert aux réalités des travailleurs (…) La Révolution tranquille » reste malheureusement trop flou dans les propositions et n’apporte pas la démonstration qu’un prince contribuerait davantage à l’harmonie, à la solidarité… ». « Armor-magazine » conclut en souhaitant que B. Renouvin approfondisse ses idées et les développe dans un autre ouvrage.
Gérard leclerc et Bertrand Renouvin
  • 1982 : Lancement des « Clubs Nouvelle Citoyenneté » et de la revue « Cité ».
  • mars 1983 : La NAR participe aux élections municipales. Alliances avec divers mouvements hétéroclites comme le Mouvement des Démocrates de Michel Jobert,, les gaullistes de gauche du mouvement de Léo Hamon ou certains radicaux mais s’abstient de tout contact avec les socialistes. Elle présenta une liste dans quatorze arrondissements de Paris et voit l’élection de Nicolas Lucas, délégué régional de la N.A.R. et animateur du club Nouvelle Citoyenneté de sa ville, à Angers, sur la liste de majorité présidentielle du maire sortant. Plusieurs autres royalistes furent élus dans de plus petites communes sous une étiquette monarchiste. Ils adoptèrent une stratégie soit d’alliance avec ceux qui soutenaient Mitterrand, sans pour cela appartenir ni à la « gauche », ni à la « droite », soit de listes d’intérêts locaux. « Le Quotidien de Paris » du 28 février 1983, expliqua la prise de position du groupement électoral « Paris pour tous » : … « Le collectif « Paris pour tous », regroupe des démocrates, des écologistes, des gaullistes, des radicaux, des royalistes… Il se situe dans la majorité présidentielle, mais veut constituer une troisième composante pour modifier le climat qui existe dans la vie politique des deux blocs opposés… ».« L’Est républicain », dans un numéro de mars 1983 déclare : … « La N.A.R. souhaite qu’à l’avenir les formations de la majorité fassent preuve de l’imagination, de la clarté d’expression, et de l’ouverture d’esprit qui leur font tant défaut. »
  • 1984- 1994 : Bertrand Renouvin nommé membre du Conseil Economique et social. Un royaliste accède à une haute fonction d’état
  • mars 1986 : Présente une liste aux élections législatives dans le département du Maine et Loire et obtient 2230 voix soit 0.17% des voix.
  • juin 1986 : s’associe à l’appel de la Ligue des droits de l’homme contre le projet de loi sur les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France
  • 5 mai 1988 : Appelle de nouveau à voter pour le candidat socialiste François Mitterrand.
  • novembre 1988 : La NAR appelle à voter oui au référendum sur la Nouvelle-Calédonie.
  • novembre 1989 : Adhère au collectif « 89 pour l’égalité » qui préconise le droit de vote aux émigrés pour les élections locales
  • avril-décembre 1991 : Suite à la demande de François Mitterrand, la NAR accepte d’adhérer à France Unie (regroupement de la majorité présidentielle) mais devant l’amateurisme de ce mouvement, elle décide de le quitter.
  • septembre 1992 :appelle à voter oui au référendum sur Maastricht
  • mars 1993 : Lors des élections législatives , la NAR appelle au rejet des partis écologistes et du Front national et présente une candidature « symbolique » (Luc Demay de Goustine) en Vendée contre Philippe de Villiers. Elle obtient 355 voix soit 0.55% des suffrages. Le mouvement royaliste est un opposant critique au gouvernement du Premier ministre Edouard Balladur.
  • mai 1994 : La NAR appelle à voter blanc aux élections présidentielles refusant d’apporter son soutien au candidat de droite comme de gauche.
Bertrand Renouvin (2014)
  • janvier 1995 : Le mensuel Histoire fait paraître un spécial « les français et le Roi » ouvrant ses pages aux mouvements monarchistes et à l’histoire de la monarchie française. Interrogé, Bertrand Renouvin parle de sa déception du manque d’activité du Comte de Clermont, futur Henri VII de Bourbon-Orléans et alors héritier virtuel du trône de France.
  • 29 mars 1997 : Invitée à Strasbourg ,la Nouvelle Action royaliste a refusé de se joindre à la manifestation organisée par le Front national à l’occasion de son congrès. Il fait paraître « Une tragédie bien française: le Front national contre la nation française. (Ramsay) » , véritable critique du mouvement d’extrême-droite . Renouvin écrit : «Jean-Marie Le Pen est resté un adolescent en quête d'héroïsme guerrier. (") un chef de bande qui hésite entre la guerre des boutons et la cour des grands».


  • 30 décembre 1999 : Ancien Président de SOS Racisme, Fodé Sylla critique la NAR malgré son respect affiché pour celui-ci . Il déclare : « Etre monarchiste à l’heure d’Internet, c’est vouloir ramener l’homme dans les cavernes (…) En France, si je ne suis pas d’accord, je peux descendre dans la rue. En monarchie, je me retrouve en prison ». LA NAR publie un droit de réponse sur le blog de Bertrand Renouvin
  • 2002 : Avec deux représentants au bureau du Pôle républicain qui soutenait la candidature de Jean-Pierre Chevénement à l’élection présidentielle, elle appelle à soutenir le candidat de la gauche dissidente.. Mais elle rompt avec ce dernier lorsqu’il se rallie le Parti socialiste pour les élections législatives. Elle justifie son adhésion dans le supplément à son numéro 792 de Royaliste.
  • 2004 : « Il n’y a pas actuellement de forces politiques capables de donner un grand projet à la Nation, pas de grand leader capable de le porter. » affirme Bertrand Renouvin (au sujet de la France, 2004).
  • 2005 : La NAR elle appelle à voter non au référendum portant sur la "constitution européenne"
La NAR menacée d'expulsion
  • 2007 : La NAR appelle à voter « blanc » aux deux tours de l’élection présidentielle malgré un soutien de Nicolas Dupont-Aignan absent finalement de l’élection.
  • octobre 2008 -2013 : Menacée d’expulsion de ses locaux par la Mairie de Paris qui faisant jouer son droit de préemption, a racheté l’immeuble du 17, rue des Petits-Champs qui abrite, entre autres, les locaux de la Nouvelle Action royaliste. Le mouvement reçoit le soutient de l’Action française avant de trouver un accord avec la municipalité de Paris.
  • 2010 : La NAR soutient les grèves des syndicats contre la réforme des retraites.
La NAR menacée d'expulsion
  • 22 avril 6 mai 2012 : Pour l’élection présidentielle, elle appelle à voter au premier tour pour le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et au deuxième tour pour le candidat socialiste François Hollande.
  • 11 janvier 2015 : Condamne les attentats contre le journal Charlie Hebdo et appelle a rejoindre la manifestation nationale organisée par l'état au nom du principe "d'égalité, fraternité et liberté"

Des plumes de renom

En 2011, pour son 40ème anniversaire, elle publie un numéro spécial de son bimensuel Royaliste comportant les témoignages de sympathie de 40 personnalités du monde intellectuel et politique avec entre autres : Georges Balandier, Michel Beaud, Roland Castro, Jean Charbonnel, Régis Debray, Philippe Dechartre, Nicolas Dupont-Aignan, Marcel Gauchet, Jean-Claude Guillebaud, Albert Jacquard, Jacques Julliard, Blandine Kriegel, Anicet Le Pors, Emmanuel Le Roy Ladurie, Pierre Manent, Edgar Morin, Emile Poulat, Jacques Sapir, Emmanuel Todd.

D’autres noms connus du grand public ont été associés à la Nouvelle action royaliste comme Stéphane Bern qui fut membre du mouvement de 1981 à 1999 en passant par l’acteur Lorànt Deutsch ou l’écrivain et historien Philippe Delorme.

Stephane Bern et Lorant Deutsch

La N.A.R. publie régulièrement de nombreux livres et brochures. Elle adresse aussi une lettre aux adhérents (responsable : Bertrand Renouvin). Quatre organes principaux ont fait sa renommée (« Royaliste » (bimensuel) et ceux mis en sommeil ( Cité, Lys rouge (1976-2006) et Royaliste-U). Chacun des organes cités à un rôle bien particulier. Ainsi « ROYALISTE » est le journal « officiel » du mouvement, qui reflète les positions et analyses de la N.A.R. C’est un journal « ouvert à l’extérieur », c’est-à-dire que les non-royalistes peuvent s’y exprimer.

La NAR a également collaboré avec La Toile, l'organe de SYLM et de la Conférence monarchiste internationale.

La NAR et les mouvements monarchistes en Europe

Sur le plan international, la NAR est membre de la Conférence monarchiste internationale (CMI).

La N.A.R. et le P.P.M., étant très proches sur le plan des idées politiques, entretiennent des relations amicales : Bertrand Renouvin fut invité, pour une semaine d’études à travers le Portugal, en décembre 1982. Luis Filipe Coimbra, membre du Bureau politique du P.P.M. fut invité à Paris en juillet 1979, où il fut interviewé par la N.A.R., et c’est lui qui noua le premier contact entre les deux mouvements monarchistes.

La N.A.R noua également des liens avec l’Union monarchiste italienne (UMI) et reçoit le soutien du Parti Carliste en Espagne.

Liens internes

Liens externes

  • [1] : Le site du mouvement
  • [2] : Site historique initié par la Nouvelle action royaliste
  • [3] : Groupe Facebook de la NAR
  • [4] : Article sur la NAR
  • [5]: Soutien de l'Action française à la NAR
  • [6] :Interview de M. Bertrand Renouvin, candidat de la Nouvelle action royaliste à l'élection présidentielle de 1981
  • [7] : Résultats des élections législatives de 1993
  • [8]]: Blog de Bertrand Renouvin
  • [9] : Article de Libération sur Stéphane Bern et la NAR
  • [10]: Biographie de Philippe Delorme
  • [11]: La NAR appelle à voter Nicolas Dupont Aignan.