5 décembre
1970. Chef suprême des Basotho depuis 1960, Constantine Bereng Seeiso devient, en 1966, le roi Moshoeshoe II du Lésotho indépendant. Au début du XIXe siècle, c’est le premier Moshoeshoe qui avait réuni les clans dispersés de son peuple pour en faire une nation. Enclavé dans l’Afrique du Sud, en pleine période d’apartheid, le Lesotho à trouver son équilibre. Le 10 février 1970, Moshoeshoe II est écarté du pouvoir par son Premier ministre, Joseph Leabua Jonathan. Tandis que la régence est confiée – selon la tradition – à son épouse la reine Mamohato, le souverain déchu prend le chemin de l’exil, aux Pays-Bas. Néanmoins, dès le 5 décembre 1970, Moshoeshoe II retrouve son trône, et sa capitale, Maseru. Vingt ans plus tard, nouveau coup d’État et nouvelle déposition, à l’initiative du nouvel homme fort du Lésotho, le général Metsing Justin Lekhanya. Encore une fois, Moshoeshoe – remplacé temporairement par son fils Letsie III – reviendra dans son pays, le 25 janvier 1995. Mais il disparaîtra moins d’un an après, dans un accident de voiture. Leslie III, a pris sa suite. Voir sa fiche Wikipedia.