François Coty
François Coty
De son vrai nom Joseph Marie François Spoturno, François Coty (nom de famille de sa mère)est né à Ajaccio le 3 mai 1874.
Orphelin jeune, François Coty se destine dans un premier temps à la médecine et un passionné de chimie. De ses relations pharmaceutiques va bientôt naître son goût pour la parfumerie où il se forme aux techniques de la cosmétique.
Il comprend vite l’intérêt que peut lui procurer la fabrication de masse de parfums jusque là réservé à une certaine élite. En 1904, il monte sa première usine à Suresnes et le succès ser vite au rendez vous. Un an après, il est déjà millionnaire et exporte vers les Amériques ses créations. Devenu milliardaire en 1920, il s’attire les foudres de l’Action française qui le surnomme le « ploutocrate » et dont le mouvement se moque de ce petit homme qui de sa couleur rousse naturelle se teint en blond, portant un saphir à son doigt… l’homme est mystérieux et intrigue. Il achète un hôtel particulier puis le château d’Artigny (1300 Hectares près de Montbazon), des villes et des domaines qu’il remplit d’œuvres d’art.
Coty a des cheveux roux, qu'il finira par teindre en blond, et un œil droit immobile, comme s'il était en verre. Il portait au doigt un énorme saphir, fuyait la foule et les mondanités, menant une vie recluse et mystérieuse.
Parallèlement, François Coty s’engage dans la politique. Anti communiste, il est fasciné par le fascisme qui gouverne l’Italie. Il commence à racheter en Février 1922, le Figaro dont la ligne éditoriale sera résolument à droite (et qu’il fusionne avec Le Gaulois en 1928), soutient le mouvement de Georges Valois (de 1925 à 1926) et peu rancunier offre 2 millions de Francs français à l’Action française entre 1924 et 1928. Coty s’offre même le luxe de devenir le conseiller d’Henri d’Orléans sur la demande de son père, le Duc de Guise.
Monarchiste à Paris, Coty n’en est pas moins bonapartiste en Corse, son île natale. En 1923, il Se fait élire Sénateur de la Corse mais son élection est invalidée. Le Comité Central Bonapartiste lui offre la mairie d’Ajaccio en 1931. Enfin en 1933, il fonde son mouvement "Solidarité Française" qu’il jettera dans la bataille des émeutes du 6 Février 1934 et avec peu de succès en retour.
Ses activités politiques le ruineront complétement.
Il meurt le 25 Juillet 1934. Son héritage cosmétique demeure toujours existant à ce jour.
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