Bertrand Renouvin
(En cours de rectification)
Bertrand Renouvin, homme politique et militant royaliste français, fils de Jacques Renouvin, ancien membre des Camelots du Roi, héros de la Résistance royaliste en France durant la Seconde guerre mondiale, mort en déportation.
Né le 15 juin 1943, alors que son père est en prison puis déporté, il fera ses études secondaire au Lycée d'Evreux puis au Lycée française de Londres avant de regagner Paris. Diplômé de l'Institut d'études politiques de paris, Docteur en Science politiques, il adhère alors adolescent à la Restauration nationale.
Le militant
A l'heure où la France subit les soubresauts du mouvement étudiant de mai 1968, il va se faire de plus en plus critique sur l'orientation politique du mouvement royaliste. En confrontation directe avec la direction du mouvement royaliste , il fonde en 1971, avec Yvan Aumont et Gérard Leclerc la Nouvelle action française (NAF) qui deviendra en 1978 la Nouvelle action royaliste (NAR).
Candidat à l'élection présidentielle de 1974, c'est le premier royaliste à porter la voix du monarchisme français si haut dans les élections avec l'accord tacite du comte de Paris, Henri VI d'Orléans. A ses détracteurs qui qualifie le mouvement "gauche" en raison de son orientation sociale, Bertrand Renouvin préfère se dire proche du gaullisme originel, issu de la Résistance. Il obtint 43.722 voix (0,17%).
Bertrand Renouvin appela à voter François Mitterrand en 1981 dès le 1er tour puis de nouveau en 1988. Il choisit, lors de l'élection présidentielle de 2002, de soutenir la candidature de Jean-Pierre Chevènement, seul souverainiste capable à ses yeux de rassembler les bonnes volontés de gauche comme de droite pour «redonner à la France sa place dans le monde et en finir avec les hommes sans conviction qui nous gouvernent».
L'intellectuel
Ancien membre du Conseil Economique et Social (nommé par F. Mitterrand) de 1984 à 1994, Bertrand Renouvin est considéré comme un brillant orateur ainsi qu'historien sérieux et polémiste redouté, connaissant bien les milieux politiques et économiques français.
Auteur de nombreux ouvrages, Bertrand Renouvin présente la société française comme une société souffrante aux maux de laquelle il propose de "couronner les institution de la Vème République".
Membre du comité directeur de la Nouvelle action royaliste (NAR), il est également le directeur politique du bimensuel "Royaliste"
Bbibliographie=
- Le Projet royaliste, Paris, Institut de politique nationale, Paris, 1973.
- Le Désordre établi, Paris, Stock, 1974.
- La République au Roi dormant, Paris, Hachette, 1985.
- La Révolution tranquille, Paris, Éd. Royaliste, 1981.
- Charles Maurras, L'Action française et la question sociale, Paris, Ars magna, "Collection Lys rouge, 1982 (.
- L'Utilité économique et commerciale de la langue française, Séances des 29 et 30 mars 1989, rapport présenté au Conseil économique et social par M. Bertrand Renouvin, Paris, Direction des journaux officiels, "Journal officiel de la République française", 1989.
- Les Enfants de Kropotkine, Paris, Ramsay/de Cortanze, 1990.
- Les Relations culturelles entre la France et l'Europe centrale et orientale, Séances des 8 et 9 décembre 1992 du Conseil économique et social, rapport présenté par M. Bertrand Renouvin, Paris, Direction des journaux officiels, "Journal officiel de la République française", 1992.
- L'Amour discret de la patrie, essai, Paris, Ramsay/de Cortanze, 1992.
- Les Relations économiques entre la France et l'Europe centrale et orientale, Séances des 26 et 27 avril 1994, rapport présenté par M. Bertrand Renouvin, Paris, Direction des journaux officiels, "Journal officiel de la République française", 1994.
- Derniers jours avant la révolution, Paris, J.-C. Lattès, "Convictions", 1994.
- Le Royalisme : histoire et actualité, Paris, Economica, "Mieux connaître", 1997.
- Une Tragédie bien française : le Front national contre la nation, Paris, Ramsay, 1997.
- Les Bourgeois du crépuscule, Paris, Arléa, 1998.
- en collaboration avec Sylvie Fernoy, Le Krach de l'euro, Monaco et Paris, Éditions du Rocher, 2001.
Liens internes