François d'Orléans (1935-1960)
François d’Orléans François Gaston Michel Marie d’Orléans. 2 ème fils du Comte de Paris (Henri VI de jure pour les Orléanistes)est né le 15 août 1935 au Manoir d’Anjou, à Woluwe-Saint-Pierre, en Belgique et décédé pour la France dans une embuscade à Taourirt –Ali-ou-Nasseur prés de Fort - National (Algérie actuelle) le 11 octobre 1960. I
il était titré Fils de France .
Une enfance en exil
La loi d’exil du 22 juin 19886 ayant interdit le territoire national au chef des maisons royales ou impériales ayant régné en France, ainsi qu'à leur fils aîné, c’est en Belgique que le prince François naît au foyer de son père, le Comte de Paris.
Il ne reviendra en France qu’en 1949 pour terminer ses études secondaires au Collége des oratoriens saint Martin de Pontoise. Diplôme d’ingénieur agronome de l’institut agricole de beauvais (1958).
Un prince soldat
Effectuant son Service militaire à Mont-de-Marsan et à Pau avant un stage de parachutisme à Bordeaux, il intègre l’École d’officiers de Cherchell, en Algérie. Le 15 mars 1960, reçoit une Citation à l’ordre de la brigade avec attribution de la Croix de la valeur, militaire avec étoile de bronze.
Nommé Sous-Lieutenant, il est tragiquement tué au combat en tentant de dégager un de ses kakis (soldat musulman au service de la France).
La Citation à l'Ordre de l'Armée fera mention du commentaire suivant: Jeune officier animé du plus haut idéal et accomplissant avec simplicité les missions les plus difficiles. A remarquablement réussi comme chef de poste dans les villages kabyles qu’il a grandement contribué à pacifier par le rayonnement de sa personnalité. Toujours volontaire pour les actions de commando de chasse, s’est particulièrement distingué le 16 juin 1960, dans les Aït-Ouabane, où sa section a mis hors de combat 7 rebelles armés. Le 11 octobre 1960, a trouvé une mort glorieuse près du village de Taourirt Ali Ounasseur (Grande Kabylie) en conduisant une manœuvre hardie pour dégager un de ses harkis blessé' .
Hommages posthumes
- Le sacrifice du jeune prince François, mort glorieusement pour la France, ajoute un service exemplaire à tous ceux que sa race a rendus à la patrie et qui sont la trame de notre histoire. Que Dieu, maintenant, l’ait en sa garde Général de Gaulle.
- Chevalier de la Légion d’Honneur
«Duc d’Orléans » (Titré par son père, le Comte de Paris en 1960)
- Promotion d'officiers (1960) de l'Ecole militaire de Cherchell (Algérie actuelle).
Bibliographie
- La mort d’un fils de France article publié dans le Lys rouge n°50 (à lire en page 10)
Liens externes
- [1] Le comte et la comtesse de Paris assistent au défilé de la nouvelle promotion d'officiers de l’école de Cherchell, qui porte le nom de leur fils.