Union pour une vraie politique
Union pour une vraie politique
L’Union pour une vraie politique (aussi traduite par Union pour une réelle politique - Unia Polityki Realnej- UPR) a été crée le 7 Avril 1989 par Janusz Korwin-Mikke. Ce mouvement réclame la restauration de la monarchie en Pologne mais ne soutient aucun candidat dynaste potentiel. Il a été reconnu comme parti politique le 6 Décembre 1990.
L'UPR, un mouvement royaliste
Faute d’avoir obtenu le quorum obligatoire des 100 000 signatures, l’Union pour une vraie politique ne pourra participer à l’élection présidentielle de l’après communisme en 1990 mais pourra toutefois envoyer 3 députés au parlement l’année suivante (253024 voix soit 2.26%).
Opposé à la loi votée par le Parlement en Mai 1992 qui autorisait la divulgation des noms de tous politiques ayant collaborés durant l’ère communiste (1945- 1990), le mouvement monarchiste a participé à la motion de censure qui fera chuter le gouvernement d’Hanna Suchoka (1992- 1993). Minoritaire au sein du parlement, l’UPR n’arrive pas regagner ses sièges de députés faute d’avoir atteint les 5% de voix obligatoires pour se faire élire (438559 voix soit 3.2%).
Janusz Korwin-Mikke se présentera à l’élection présidentielle de 1995 mais n’obtiendra que 428969 voix soit 2.4%. Malgré cette défaite, l’UPR apparaît comme un mouvement politique stable dans le paysage politique polonais. Critiqué pour son manque de démocratie au sein du mouvement, Janusz Korwin-Mikke est de plus en plus contesté. Mariusz Dzierżawski (Vice Président du parti depuis 1991) tente de destituer Korwin-Mikke et provoque une scission. Le mouvement que fondera Mariusz Dzierżawski aura une existence éphémère.
En 1997, l’UPR participe aux élections législatives et malgré une alliance avec d’autres partis (mineurs) républicains n'obtiendra que 2.1% des voix (soit 317 266 votants). Janusz Korwin-Mikke se présente de nouveau comme candidat à l’élection présidentielle de 2000 mais le résultat espéré n’est toujours pas au rendez vous. Il obtiendra un score de 1.4% des voix ( soit 245 499 votants). Depuis 1997, il avait quitté ses fonctions de leader de l’UPR.
L'UPR depuis 2000
Lors des élections législatives et sénatoriales de 2001, l’UPR a fait alliance avec le tout jeune parti Plateforme Civique (crée en Janvier 2001) mais cette alliance ne lui permettra pas d'obtenir d’élus. En 2007, fidèle a ses tactiques politiques, l’UPR noue une nouvelle alliance avec la Ligue de la Famille Polonaise et obtiendra un résultat de 1,3% (209 171 voix).
Reconduit à la tête de l’UPR, Janusz Korwin-Mikke (élu Conseiller Municipal en 2002) démissionne en 2003. Il reste toutefois une figure incontournable du mouvement monarchiste polonais et sera une nouvelle fois la tête de liste monarchiste, catholique et traditionnelle aux élections présidentielles de 2005. 214 116 voix se porteront sur son nom soit 1.43% des voix.
Magdalena Kocik est l’actuel leader de l’UPR depuis le 9 janvier 2010. Elle occupait le poste de Vice- Président du parti depuis 2008 et a succédé à Boleslav Witczak (né en 1966).
L’UPR et le Parti de la Liberté et de la Loi de Janusz Korwin-Mikke se sont associés politiquement afin de promouvoir la restauration de la monarchie en Pologne (9 Octobre 2010). Aux élections municipales et présidentielles de 2010, l’UPR a obtenu nationalement 0,44% (meilleurs scores dans les Provinces de Petite Pologne et de Mazozie avec plus de 2% des voix) et 3% des voix (candidature de Janusz Korwin-Mikke soit 418 898 votes).
L'UPR et l'Europe
Bien qu'eurosceptique, l’UPR s'est présenté aux élections européennes en 2004 et a obtenu un score d’1.87%. En 2009, lors d'un nouveau scrutin, il n'a pas dépassé le score de 1,1%
Programme politique
Eurosceptique, opposé à tout mariage entre personnes de même sexe, il prône l'abolition du service militaire et son remplacement par une armée de volontaire. Se voulant favorable à la privatisation des entreprises et demandant le retour de la peine de mort., il prône également l'adhésion de la Pologne à l'OTAN. Profondément catholique et conservateur, l'UPR est opposé à l'avortement et l'euthanasie.