« Bayerische Volkspartei » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
c'est encore un monarchiste, député du BVP, qui est choisi. L'ancien ministre de l'éducation du Roi [[Louis III de Bavière]], Eugen Ritter von Knilling (1856- 1927) est choisi au poste de Ministre-président. Les tensions politiques s'accroissent et le BVP décide de nommer Commissaire d'état (Staatskomissar) avec plein pouvoirs,Gustav Ritter von Kahr. Avec le colonel Hans Ritter von Seisser (1874-1973) nommé à la tête de la police d'État bavaroise et le général de la Reichwehr (l'armée allemande de 100000 hommes permise par le traité de Versailles.) ,Otto von Lossow (1868 – 1938), un triumvirat est mis en place pour rétablir l'ordre en Bavière. | c'est encore un monarchiste, député du BVP, qui est choisi. L'ancien ministre de l'éducation du Roi [[Louis III de Bavière]], Eugen Ritter von Knilling (1856- 1927) est choisi au poste de Ministre-président. Les tensions politiques s'accroissent et le BVP décide de nommer Commissaire d'état (Staatskomissar) avec plein pouvoirs,Gustav Ritter von Kahr. Avec le colonel Hans Ritter von Seisser (1874-1973) nommé à la tête de la police d'État bavaroise et le général de la Reichwehr (l'armée allemande de 100000 hommes permise par le traité de Versailles.) ,Otto von Lossow (1868 – 1938), un triumvirat est mis en place pour rétablir l'ordre en Bavière. | ||
A Munich se rassemble toutes les milices d'extrême-droite et monarchistes qui rêvent de renverser la république. Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) dirigé alors par Adolf Hitler (1889-1945)annonce qu'il va organiser 14 rassemblement dans la Bavière en septembre 1923. Immédiatement, Gustav Ritter von Kahr fait interdire les meetings du mouvement. Sous pression, Adolf Hitler décide de mettre | A Munich se rassemble toutes les milices d'extrême-droite et monarchistes qui rêvent de renverser la république. Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) dirigé alors par Adolf Hitler (1889-1945)annonce qu'il va organiser 14 rassemblement dans la Bavière en septembre 1923. Immédiatement, Gustav Ritter von Kahr fait interdire les meetings du mouvement (une rencontre entre les deux politiciens avaient échoué en mai 1921). | ||
La position de la Reichwehr est à l'image de la politique fédérale. Aussi anarchique qu’ambiguë. Le Chancelier Gustav Stresemann, proche des monarchistes allemands, demande en vain au président Friedrich Ebert de proclamer l'état d'urgence. la Reichswehr en poste en Bavière s refuse d'obéir aux ordres du chef de l'armée fédérale Hans von Seeckt et annonce son soutien à Von Kahr. À Berlin, Hans von Seeckt propose de mettre sur pied une « dictature légale » pour pallier la crise, ce que Stresemann refuse craignant de perdre le soutien de sa coalition. Dépité , Hans von Seeckt lui annonce : « Monsieur le chancelier, on ne peut mener la lutte avec vous : vous n'avez pas la confiance des troupes ». | |||
La manifestation de 100 000 paramilitaires le 1er et le 2 septembre 1923 à Nuremberg auxquels participent le NSDAP et la Garde bavaroise fait craindre un putsch imminent. Hans von Seeckt en novembre fera part au ministre de l'Intérieur qu'il ne tentera aucune action contre l'armée bavaroise : « La Reichswehr ne tire pas sur la Reichswehr ». En Bavière, le discours de Kahr se radicalise. Le 20 octobre 1923, il déclare que « la Bavière considère comme son devoir d'être à cette heure la forteresse de la germanité menacée ». Le Ministre -président est en position de force. Le Premier ministe fédéral comme les milieux paramilitaires négocient avec lui (Lossow, jouant double -jeu, rencontre Hitler à mi octobre et lui annonce son ralliement tout en négociant avec d'autres organisations paramilitaires. . A cette heure, l'idée de restauration de la monarchie bavaroise est mise sur la table des négociations. | |||
Mi-octobre, HitlerNote 5 rencontre Lossow, qui lors d'une réunion d'officiers a sévèrement critiqué le mouvement nazi ; il le fait changer de position, Lossow déclarant peu après, lors d'une nouvelle réunion d'officiers que la Reichswehr soutiendrait les efforts nationalistes d'Hitler. Le 24 octobre, Hitler expose ses vues politiques à Seisser, pendant qu'à son insu, Lossow négocie avec les responsables militaires des organisations nationalistes. Le 25 octobre, Hitler et le Dr. Weber, responsable du groupe paramilitaire Oberland, ont une entrevue avec Seisser et Lossow : Hitler leur expose son projet de mettre en place un directoire, dont il fera partie aux côtés de Ludendorff, Lossow et Seisser, mais sans Kahr ; il affirme également qu'il sait qu'il ne peut rien entreprendre sans le soutien de la police et de l'armée. Ces pourparlers se poursuivent quelques jours, eux aussi sans résultat34. | |||
Le 6 novembre, Kahr, Lossow et Seisser organisent, en l'absence d'Hitler, une réunion avec les responsables du Kampfbund, qui regroupe les milices nationalistes : ils y affirment leur volonté d'empêcher par la force toute tentative de putsch en Bavière. Cette position est confirmée le 8, lors d'une rencontre entre Kahr et Ludendorff : le renversement du gouvernement doit venir de Berlin et non partir de Munich35. | |||
Sous pression, Adolf Hitler décide de mettre à exécution son projet de renverser la République et arrive à convaincre certains officiers comme le General Erich Ludendorff de l'aider dans sa marche vers le pouvoir. | |||
Le soir du 8 novembre, alors que Von Kahr tient meeting au Bürgerbräukeller, devant 3000 personnes, les 600 partisans d'Adolf Hitler prennent position autour de la brasserie. Hitler force le passage dans le meeting, incapable de se faire entendre de la foule en colère, il tire en l'air effrayant les participants et annonce du haut d'une chaise qu'il dépose le gouvernement. Adolf Hitler s'enferme avec le triumvirat dans une salle et propose à Von kahr d'accepter la position de régent au sein d'une monarchie bavaroise restaurée. Pourtant peu enclin aux idées monarchistes et malgré cette alliance de circonstance, le Caporal Adolf Hitler n'avait pas oublié ce qu'il devait aux Wittelsbach. | Le soir du 8 novembre, alors que Von Kahr tient meeting au Bürgerbräukeller, devant 3000 personnes, les 600 partisans d'Adolf Hitler prennent position autour de la brasserie. Hitler force le passage dans le meeting, incapable de se faire entendre de la foule en colère, il tire en l'air effrayant les participants et annonce du haut d'une chaise qu'il dépose le gouvernement. Adolf Hitler s'enferme avec le triumvirat dans une salle et propose à Von kahr d'accepter la position de régent au sein d'une monarchie bavaroise restaurée. Pourtant peu enclin aux idées monarchistes et malgré cette alliance de circonstance, le Caporal Adolf Hitler n'avait pas oublié ce qu'il devait aux Wittelsbach. | ||
Ligne 23 : | Ligne 33 : | ||
Avertie du coup d'état en cours, les militaires de la Reichwehr se positionne dans les rues de Munich. Un émissaire du gouvernement se présente au Prince Ruprecht de Bavière et lui demande de bien vouloir servir de médiateur. Le Prince refusera encore moins de rencontrer Hitler qu'il n'aimait guère. Le Ministre de l'Education, Franz Matt (1860-1929) à qui la Bavière doit d'avoir signer un concordat en 1923 avec le Vatican organise la résistance avec l'aide du Nonce apostolique en Bavière, Monsignor Eugenio Pacelli (futur Pie XII). | Avertie du coup d'état en cours, les militaires de la Reichwehr se positionne dans les rues de Munich. Un émissaire du gouvernement se présente au Prince Ruprecht de Bavière et lui demande de bien vouloir servir de médiateur. Le Prince refusera encore moins de rencontrer Hitler qu'il n'aimait guère. Le Ministre de l'Education, Franz Matt (1860-1929) à qui la Bavière doit d'avoir signer un concordat en 1923 avec le Vatican organise la résistance avec l'aide du Nonce apostolique en Bavière, Monsignor Eugenio Pacelli (futur Pie XII). | ||
Dans la matinée du 9 novembre, les | Dans la matinée du 9 novembre, les deux groupes échangent de tirs, blessant même Hitler et tuant 16 nazis. Deux jours plus tard, Hitler est arrêté. | ||
En total désaccord avec le gouvernement, le BVP va jusqu'à manifester contre l'entrée de l'Allemagne en avril 1926 au sein de la Société des Nations (SDN et plus tard Organisation des nations unies). | En total désaccord avec le gouvernement, le BVP va jusqu'à manifester contre l'entrée de l'Allemagne en avril 1926 au sein de la Société des Nations (SDN et plus tard Organisation des nations unies). |
Version du 28 octobre 2014 à 21:08
En cours de rédaction
Bayerische Volkspartei ()
Mouvement monarchiste bavarois crée en 1918 suite à une scission avec le Zentrum (parti catholique). Prônant le fédéralisme au sein d'un Reich restauré, il fut résolument conservateur dans sa ligne politique. Le BVP disparaît en 1933 avec l'arrivée au pouvoir du parti national-socialiste allemand (NSDAP/Nazi).
Peu avant la chute de la monarchie bavaroise en novembre 1918, une large majorité de monarchistes avaient adhéré au parti catholique Zentrum non sans revendiquer une certaine indépendance. Refusant toute parlementarisation du régime monarchique (octobre 1918), ils rejettent naturellement la révolution de Munich qui donne le pouvoir à l'USPD (novembre 1918).
A l'issue de cette révolution, Georg Heim et Sebastian Schlittenbauer créent à Ratisbonne le Bayerische Volkspartei (BVP) et éditent un programme en 7 points. le mouvement monarchiste reconnait accepter les récents changements institutionnels intervenus dans le Royaume mais envisage le retour à la monarchie à une date non fixée. Une vision chrétienne de la société est définie, rejetant à la fois le socialisme et le libéralisme. Il défend l'école confessionnelle et proclame l'indissolubilité du mariage. Sa ligne économique et sociale repose sur la défense de la propriété et le rejet de la lutte des classes au nom de l'harmonie sociale. Enfin, le BVP affirme ses différences avec le parti catholique Zentrum en affirmant le fédéralisme ("Bayern den Bayern" ou "la Bavière aux bavarois"). Une revendication qui se crispe avec l'arrivée au pouvoir des Sociaux-démocrates du SPD à Berlin que le BVP voit comme un parti prônant l'installation d'un régime athée et centralisé.
L'électorat du BVP est essentiellement bourgeois et rural, coupé de la classe ouvrière. Au sein du mouvement monarchiste, les intérêts agricoles sont gérés par le Christiliche Bauernverein. Lors de la session parlementaire de juillet 1919, le BVP approuve le texte constitutionnel (excepté Georg Heim qui souhaite une autonomie totale de la Bavière) mais quitte brutalement le gouvernement de Weimar avant de flirter un temps avec des thèses indépendantistes.
La tentative de putsch des communistes en 1919 va précipiter la chute du Social-démocrate bavarois Johannes Hoffmann (1867-1930). Les monarchistes battent le pavé à Munich. Le 16 mars 1920, des élections portent au pouvoir le conservateur Gustav Ritter von Kahr (1862-1934). Pour les monarchistes, c'est un succès d'autant que deux jours auparavant des monarchistes ont ténté une coup d'état à Berlin. Le nouveau Ministre-président est ouvertement proche du BVP et s'est toujours revendique comme monarchiste. Il encourage même les visées indépendantistes du mouvement. le gouvernement fédéral s'inquiète du séparatisme bavarois et s'empresse de faire voter une loi de protection de la république. Clairement désavoué, Gustav Ritter von Kahr démissionne le 1er septembre 1921.
L'ancien ambassadeur en Autriche, Hugo Max Graf von und zu Lerchenfeld auf Köfering und Schönberg (1871-1944) lui succède. C'est également un monarchiste conservateur mais peu attiré par les thèses séparatistes du BVP. la coalition qu'il forme ne tiendra pas longtemps et se fissure en juillet 1922 le forçant à la démission en novembre de la même année.
c'est encore un monarchiste, député du BVP, qui est choisi. L'ancien ministre de l'éducation du Roi Louis III de Bavière, Eugen Ritter von Knilling (1856- 1927) est choisi au poste de Ministre-président. Les tensions politiques s'accroissent et le BVP décide de nommer Commissaire d'état (Staatskomissar) avec plein pouvoirs,Gustav Ritter von Kahr. Avec le colonel Hans Ritter von Seisser (1874-1973) nommé à la tête de la police d'État bavaroise et le général de la Reichwehr (l'armée allemande de 100000 hommes permise par le traité de Versailles.) ,Otto von Lossow (1868 – 1938), un triumvirat est mis en place pour rétablir l'ordre en Bavière.
A Munich se rassemble toutes les milices d'extrême-droite et monarchistes qui rêvent de renverser la république. Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) dirigé alors par Adolf Hitler (1889-1945)annonce qu'il va organiser 14 rassemblement dans la Bavière en septembre 1923. Immédiatement, Gustav Ritter von Kahr fait interdire les meetings du mouvement (une rencontre entre les deux politiciens avaient échoué en mai 1921).
La position de la Reichwehr est à l'image de la politique fédérale. Aussi anarchique qu’ambiguë. Le Chancelier Gustav Stresemann, proche des monarchistes allemands, demande en vain au président Friedrich Ebert de proclamer l'état d'urgence. la Reichswehr en poste en Bavière s refuse d'obéir aux ordres du chef de l'armée fédérale Hans von Seeckt et annonce son soutien à Von Kahr. À Berlin, Hans von Seeckt propose de mettre sur pied une « dictature légale » pour pallier la crise, ce que Stresemann refuse craignant de perdre le soutien de sa coalition. Dépité , Hans von Seeckt lui annonce : « Monsieur le chancelier, on ne peut mener la lutte avec vous : vous n'avez pas la confiance des troupes ».
La manifestation de 100 000 paramilitaires le 1er et le 2 septembre 1923 à Nuremberg auxquels participent le NSDAP et la Garde bavaroise fait craindre un putsch imminent. Hans von Seeckt en novembre fera part au ministre de l'Intérieur qu'il ne tentera aucune action contre l'armée bavaroise : « La Reichswehr ne tire pas sur la Reichswehr ». En Bavière, le discours de Kahr se radicalise. Le 20 octobre 1923, il déclare que « la Bavière considère comme son devoir d'être à cette heure la forteresse de la germanité menacée ». Le Ministre -président est en position de force. Le Premier ministe fédéral comme les milieux paramilitaires négocient avec lui (Lossow, jouant double -jeu, rencontre Hitler à mi octobre et lui annonce son ralliement tout en négociant avec d'autres organisations paramilitaires. . A cette heure, l'idée de restauration de la monarchie bavaroise est mise sur la table des négociations.
Mi-octobre, HitlerNote 5 rencontre Lossow, qui lors d'une réunion d'officiers a sévèrement critiqué le mouvement nazi ; il le fait changer de position, Lossow déclarant peu après, lors d'une nouvelle réunion d'officiers que la Reichswehr soutiendrait les efforts nationalistes d'Hitler. Le 24 octobre, Hitler expose ses vues politiques à Seisser, pendant qu'à son insu, Lossow négocie avec les responsables militaires des organisations nationalistes. Le 25 octobre, Hitler et le Dr. Weber, responsable du groupe paramilitaire Oberland, ont une entrevue avec Seisser et Lossow : Hitler leur expose son projet de mettre en place un directoire, dont il fera partie aux côtés de Ludendorff, Lossow et Seisser, mais sans Kahr ; il affirme également qu'il sait qu'il ne peut rien entreprendre sans le soutien de la police et de l'armée. Ces pourparlers se poursuivent quelques jours, eux aussi sans résultat34.
Le 6 novembre, Kahr, Lossow et Seisser organisent, en l'absence d'Hitler, une réunion avec les responsables du Kampfbund, qui regroupe les milices nationalistes : ils y affirment leur volonté d'empêcher par la force toute tentative de putsch en Bavière. Cette position est confirmée le 8, lors d'une rencontre entre Kahr et Ludendorff : le renversement du gouvernement doit venir de Berlin et non partir de Munich35.
Sous pression, Adolf Hitler décide de mettre à exécution son projet de renverser la République et arrive à convaincre certains officiers comme le General Erich Ludendorff de l'aider dans sa marche vers le pouvoir.
Le soir du 8 novembre, alors que Von Kahr tient meeting au Bürgerbräukeller, devant 3000 personnes, les 600 partisans d'Adolf Hitler prennent position autour de la brasserie. Hitler force le passage dans le meeting, incapable de se faire entendre de la foule en colère, il tire en l'air effrayant les participants et annonce du haut d'une chaise qu'il dépose le gouvernement. Adolf Hitler s'enferme avec le triumvirat dans une salle et propose à Von kahr d'accepter la position de régent au sein d'une monarchie bavaroise restaurée. Pourtant peu enclin aux idées monarchistes et malgré cette alliance de circonstance, le Caporal Adolf Hitler n'avait pas oublié ce qu'il devait aux Wittelsbach.
Avertie du coup d'état en cours, les militaires de la Reichwehr se positionne dans les rues de Munich. Un émissaire du gouvernement se présente au Prince Ruprecht de Bavière et lui demande de bien vouloir servir de médiateur. Le Prince refusera encore moins de rencontrer Hitler qu'il n'aimait guère. Le Ministre de l'Education, Franz Matt (1860-1929) à qui la Bavière doit d'avoir signer un concordat en 1923 avec le Vatican organise la résistance avec l'aide du Nonce apostolique en Bavière, Monsignor Eugenio Pacelli (futur Pie XII).
Dans la matinée du 9 novembre, les deux groupes échangent de tirs, blessant même Hitler et tuant 16 nazis. Deux jours plus tard, Hitler est arrêté.
En total désaccord avec le gouvernement, le BVP va jusqu'à manifester contre l'entrée de l'Allemagne en avril 1926 au sein de la Société des Nations (SDN et plus tard Organisation des nations unies).
En 1932, le BVP tente de s'opposer aux actions des nazis par la création d'une milice : la Bayernwacht. Lors des élections régionales d'avril de cette même année, le BVP l'emporte de justesse au NSDAP. Soit 45 sièges contre 43 aux nazis. Le BVP soutient encore le gouvernement Von Papen tout en restant méfiant sur sa politique fédérale. Le mouvement monarchiste reprend alors sa propagande en faveur d'une restauration en la personne du Prince Ruprecht. Déjà lors des obsèques de son père, les monarchistes avaient pressé le Prince de s'emparer du pouvoir mais il s'était refusé à tout coup d'état lors des funérailles. On propose alors le Prince comme Commissaire-général avec pleins pouvoirs afin de freiner la montée du nazisme en Allemagne. mais la Reichwehr va vite s'opposer à sa nomination à ce poste.
Résultats électoraux du BVP en Bavière
- 1919 : 34,99%
- 1920 : 39,39%
- 1924 : 32,84%
- 1928 : 31,57%
- 1932 : 32,55%
- 1933 : 27,22%
Résultats électoraux du BVP au au Reichstag
- 1920 : 21 députés
- Mai 1924 : 16 députés
- Décembre 1924 : 19 députés
- 1928 : 17 députés
- 1930 : 19 députés
- Juillet 1932 : 22 députés
- Novembre 1932 : 20 députés
- 1933 : 18 députés
A suivre ....