« La Correspondance Nationale » : différence entre les versions
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Le journal est né en 1885 de la fusion entre ''Les Nouvelles de Paris'', dirigées par Édouard Grimblot et ''La Correspondance nationale'' de E. Baudoin. | Le journal est né en 1885 de la fusion entre ''Les Nouvelles de Paris'', dirigées par [[Édouard Grimblot]] et ''La Correspondance nationale'' de E. Baudoin. | ||
Grimblot en sera le directeur et le rédacteur en chef jusque à sa mort en août 1890. Ses bureaux sont situés au 26 rue du Mont-Thabor. | Grimblot en sera le directeur et le rédacteur en chef jusque à sa mort en août 1890. Ses bureaux sont situés au 26 rue du Mont-Thabor. |
Dernière version du 27 février 2022 à 19:09
La Correspondance nationale est le journal officiel du comte de Paris (1838-1894). Sa parution est quotidienne, plus une édition une fois par semaine.
Histoire
Le journal est né en 1885 de la fusion entre Les Nouvelles de Paris, dirigées par Édouard Grimblot et La Correspondance nationale de E. Baudoin.
Grimblot en sera le directeur et le rédacteur en chef jusque à sa mort en août 1890. Ses bureaux sont situés au 26 rue du Mont-Thabor.
Le principe du journal est simple : sobre et court (pas plus de quatre pages), il doit faire connaître à tous les positions royalistes devant l’événement. L'article de tête, quand il n'est pas signé, émane du comte de Paris.
Expédié gratuitement à tous les responsables politiques son tirage devrait être estimé entre 50 000 et 100 000 exemplaires.
Le comte de Paris meurt en 1894. Le duc d'Orléans lui succède en tant que chef de la Maison de France. Le journal continue à paraître jusqu’en juin 1911.
L'Action française mène une campagne très virulente contre le chef du bureau politique du Prince, Henry de Larègle, et demande sa démission.
Almanach de l'Action française de 1912 nous le dit : "15 juin 1911– Le Bureau politique de Monseigneur le Duc d'Orléans communique à la presse une note annonçant que la publication de la Correspondance nationale est momentanément suspendue, et que la démission du comte Henry de Larègle est définitivement acceptée".
Cette "suspension" sera définitive...
La rédaction en 1893
Charles Waternau, Urbain Gohier (1), Georges Huillard, Adrien Maggiolo (2), Albert Rogat (3), Ernest Baudouin, Eugène Dufeuille, Edmond Robert.
Sources
Marc Desaubliaux – La fin du Parti royaliste (1889-1890), Éd. Royaliste, 1986, 248 p. - Voir la page 155 dont sont extraites les citations.
Références
(1) Urbain Gohier (1862-1951) voir sa notice sur Wikipedia. (à lire en ligne)
(2) Adrien Maggiolo (1843-1894) voir sa notice sur Wikipedia. (à lire en ligne)
(3) Albert Rogat (1841-1903) voir sa notice sur Wikipedia. (à lire en ligne)