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Bureau politique du Duc d’Orléans
Philippe d'Orléans (1869-1926) titré duc dès sa naissance, devient prétendant au trône à la mort de son père le comte de Paris le 8 septembre 1894.
Le Bureau politique du prince siège à Paris et fédère les Comités royalistes et est le correspondant pour la presse royaliste.
Chef du Bureau politique
Auparavant il a été au service de comte de Paris pendant onze ans.
Il prend la succession d'Othenin de Cléron, comte d'Haussonville (1843-1924) qui avait été le représentant officiel du comte de Paris.
Il est de religion protestante. Il a publié en 1901 un livre “Réflexions d'un monarchiste 1789-1900”.
Fils d'un ancien ministre il est avocat.
Proche de Paul Déroulède, il est arrêté le 12 août 1899 pour complot et déféré en Haute-Cour. Il est condamné le 4 janvier 1900 à dix ans de bannissement.
De ce fait il démissionne de sa fonction et souhaite comme successeur Paul Bézine. Il sera gracié le 14 juillet 1905.
Avocat, journaliste. L’un des fondateurs de l'association Jeunesse royaliste en 1890, dont il est tour à tour secrétaire, vice-président et devient son président en 1896.
En décembre 1908 il démissionne de ce poste pour devenir administrateur des biens du duc d'Orléans.
Journaliste. Est un des fondateurs de la Jeunesse de Paris. Conseiller municipal de Paris de 1894 à 1912.
Antisémite convaincu. Partisan de l'Action française.
Avocat à la Cour d'appel de Paris. Il est hostile à l'Action française.
Après une campagne très violente de l'Action française contre lui, il démissionne du Bureau politique en juin 1911.
Il renouera avec Henri d'Orléans, comte Paris (1908-1999) lorsque celui-ci prendra ses distances avec l'Action française.
Sources
Éric Mension-Rigau, L'ami du Prince – Journal inédit d'Alfred de Gramont (1892-1915), Fayard 2011.