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* [http://www.requetes.com/fotosmontserrat.html] : Site sur les Requetes (Esp.) | * [http://www.requetes.com/fotosmontserrat.html] : Site sur les Requetes (Esp.) | ||
* [http://latoile.monarchiste.com/]: Dossier sur le carlisme La Toile n° 5 (Fr.) | |||
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Version du 3 février 2013 à 20:38
Le Parti carliste (ou Partido Carlisto)
Parti politique espagnol , le Parti carliste ( Partido carlisto) a été fondé en 1969 se réclamant de la tradition historique du carlisme. Interdit sous le régime franquiste, il fut de nouveau autorisé en 1977 et enregistré en 1979.. Le Secrétaire- général du parti depuis 2009 est Jésus Maria Aragon.
Le Parti carliste publie un bulletin national appelé El Federal. En Navarre le bulletin local a pour nom Montejurra.
Idéologie du Parti carliste
Ancré dans l’opposition au Parti populaire et au Parti socialiste- ouvrier espagnol, le Parti carliste s’inscrit néanmoins dans une ligne politique d’une gauche alternative et progressiste dont le programme s’inscrit dans une idéologie socialiste, autogestionnaire et fédéral (comme en ex Yougoslavie).
Il revendique la création d’une confédération dont le développement serait soumis au droit à l’autodétermination avec seul but assumé d’assurer la survie des différents peuples qui composent l’Espagne et leur pleine liberté sociale. Le parti Carliste lutte pour la reconnaissance des langues et traditions des peuples espagnols.
Le Parti Carliste se veut engagé dans la protection de l’environnement.
Il existe des fédérations représentatives du Parti Carliste dans tous les états autonomes du Royaume d’Espagne.
Historique
C’est avec le Prince héritier Charles Hugues de Bourbon-Parme que le mouvement carliste entame un nouveau tournant de son histoire politique. Conservateur, tenant d’un catholicisme intégral, le Parti carliste avait soutenu le Général Francisco Franco dans sa lutte de prise du pouvoir dans les années 30.
Les relations entre le mouvement carliste, dirigé par le Prince Xavier de Bourbon- Parme, et le nouveau régime franquiste se cristalisèrent tout comme devinrent difficiles les relations entre le Prince Xavier et son fils Charles Hugues. Entre 1970 et 1972, un changement idéologique fut adopté au Congrès d’Arbonne (France) avec à sa tête un Prince Charles –Hugues, partisan d’une monarchie socialiste fédérale et autogestionnaire liant directement la dynastie et le peuple espagnol.
[[Fichier:Cartellcedoc 356.jpg [200px|thumb|left|Affiche électorale du Parti Carliste]]
De petits mouvements d’extrême-gauche intègrent même le Parti carliste avant finalement de le quitter devant le refus des carlistes d’accepter le concept d’un programme pour la création de la Fédération Ibérique des Républiques socialistes.
Les partisans d’un carlisme conservateur protestèrent auprès du Prince Xavier autant qu’ils firent pression sur lui pour qu'il condamna les positions du Prince. Les tenants des deux idéologies s’affrontèrent durement au sein de l’appareil politique carliste. Le Prince Xavier, victime d’un grave accident de voiture, préféra finalement abdiquer en faveur de son fils le 8 avril 1975.
Politiquement, le Parti carliste (officiel depuis 1972), avait tenté de se positionner auprès du Généralissime Francon afin que leur prince- candidat fût choisi comme futur souverain de la monarchie espagnole, mais restait avec leurs divisions internes un parti d’opposition minoritaire. Jose Maria Zavala, Secrétaire –général du Parti carliste et représentant du Prince Xavier en Espagne avait négocié en 1974 une alliance avec d’autres partis politique afin de former une Plateforme de Convergence démocratique avant finalement de s’en retirer en février 1975.
Le mouvement carliste était divisé entre tenants de l’héritage traditionaliste (Communauté traditionaliste dont la majorité se trouva dans les branches basques et catalanes) et ceux partisans de la nouvelle idéologie voulue par le Prince Charles Hugues de Bourbon – Parme. Les tensions dégénèrent lors de la manifestation annuelle de Montejurra, en mai 1976 (deux morts). En 1977, les registres du Parti carliste affirmaient avoir 25000 adhérents mais le mouvement n’avait aucune reconnaissance politique. Le régime post- franquistes ayant refusé de l'enregistrer et tenta même de le faire dissoudre (1976).
Les carlistes ne purent se présenter aux premières élections législatives démocratiques de l’après- Franco mais réussissent néanmoins à envoyer un sénateur le 15 juin 1977 (le journaliste Fidel Carazo mais qui ne revendiquera pas son appartenance au mouvement carliste). De leur côté, les carlistes traditionalistes conduits par le Prince Sixte Henri de Bourbon- Parme apportèrent leur soutien aux franquistes.
Après avoir soutenu la constitution de 1978, le Parti carliste est rapidement en proie à une nouvelle crise interne. Les partis nationalistes, notamment et les idéologues de gauche du mouvement carliste vont s’opposer puis se séparer.
Le 1979, le Parti carliste se présente aux élections générales et obtient 50 552 voix soit 0,28% des votes. Si c’est un échec sur le plan national (démission de Jose Maria Zavala), il n’en est rien sur le plan local. Traditionnellement acquis au carlisme, la Navarre donna 7.72% des voix et le Pays basque, 0.65% des voix au Parti carliste.
Lors des élections au parlement autonome de Navarre en avril 1979, le Parti carliste obtint 12165 voix soit 4.79% des votants et un député (qui n’assista jamais aux sessions parlementaires et qui ne revendiqua pas son appartenance au carlisme). Le Prince Charles Hugues, qui avait obtenu la nationalité espagnole, échoua lui-même a cette élection.
Le 28 Avril 1980, il renonçait à toutes activités politiques officielles au sein du Parti Carliste, conservant la présidence honoraire du parti. Mariano Zufía Urrizalqui (1920-2005), Secrétaire- général de la branche carliste du Pays Basque (Partido Carlista de Euskalherria (PCE-EKA/ Euskalherriko Karlista Alderdia )) fut nommé au Secrétariat- général du mouvement carliste.
Le nouveau Secrétaire –général du parti carliste est une figure du mouvement. Engagé dans les Requete à seulement 15 ans, il obtiendra le grade de Lieutenant dans l’armée espagnole avant d’être relâché de ses fonctions en 1944. Il entre en conflit avec le régime franquiste, ce qui lui vaudra deux semaines d’emprisonnement en 1945. Elu adjoint au maire de Pampelune en 1966, cet ancien banquier doit démissionner deux ans plus tard pour avoir refusé d’avoir condamner un attentat des nationalistes basques. Elu Conseiller provincial de 1970 à 1979, c’est en 1971 qu’il est élu au poste de Secrétaire général de la branche carliste du Pays Basque (secrétaire général du Parti d'Euskadi-Euskadiko Alderdia Carlista Karlista) avant d’occuper celui de Secrétaire- national de 1980 à 1983. Membre du parlement de 1979 à 1983 (lors des élections provinciales du 8 mai 1983, le Parti carliste obtient 2.55% des votes soit 6733 voix), Président de la chambre des comptes jusqu’en 1991, il abandonne toutes activités politiques à cette date.
Une fois à la tête du mouvement carliste, le député Mariano Zufía Urrizalqui entreprend de redonner au Parti carliste son ancienne gloire et va négocier des alliances avec des partis de la gauche espagnole. Lui succède en 1983 au poste de Secrétaire-Général du Parti carliste Enrique Cordero puis Juan Francisco Martín Aguilera De 1986 à 1987, le Parti carliste rejoint la coalition de la Gauche unie (initiée par Cordero) avant de s’en retirer par la suite et appelle à rejeter l’adhésion de l’Espagne à l’OTAN (voulu par Aguilera).
Elu en 2000 au poste de Secrétaire- Général du Parti carliste, Evaristo Olcina tente également de réinsuffler un dynamisme au Parti Carliste qui stagne dans ses résultats électoraux. Entre 2003 et 2007, la branche carliste de Navarre (dirigé par José Angel Pérez-Nievas Abascal (1930-2008) de 2002 à son décès ) fait élire un conseiller municipal sous son nom (1041 voix soit 0.3% des votes lors des élections de 2003).
En 2005, le Parti carliste appela à voter non à la constitution européenne tout comme il refuse tout soutien au gouvernement lors de la guerre d’Irak. En 2008, le gouvernement espagnol ouvre une enquête sur les candidats carlistes au motif qu’ils sont soupçonnés d’être membre du parti indépendantiste basque Batasuna.
Depuis 2009, le nouveau Secrétaire général fédéral du Parti carliste est Jésus Maria Aragon. Le Parti carliste a toujours une représentation municipale en Navarre (2012).
Résultats électoraux
Elections législatives :
- 1977 : Aucun candidat
- 1979 : 50552 voix soit 0.28% des votes (pas d’élus)
- 1982 : 224 voix soit 0% des votes ( pas d’élus)
- 1986 : Membre de la coalition Unité de gauche (le Parti carliste s’allie a des mouvements transfuges de l’extrême- gauche et du Parti communiste) qui obtient 4.63% des votes ( aucun élus pour le Parti carliste)
- 1989, 1993, 1996 : Aucun candidat
- 2000 : 2131 voix soit 0.01% des votes
- 2004 : 1813 voix soit 0.01% des votes
- 2008 : 2080 voix soit 0.01% des votes
Elections municipales :
- 1987 : 727 voix soit 0% des votes
- 1991 : 1218 voix soit 0.01% des votes
- 1995 : 162 voix soit 0.01% des votes
Elections européennes :
- 1989 : 8477 voix soit 0.05% des votes
- 1994 : 4640 voix soit 0.02% des votes
- 2004 : 1600 voix soit 0.01% des votes.
- En 1987 et 1999, le Parti carliste ne présentera aucun candidat.
Liens externes
- [1] :Site officiel du Parti carliste. (Esp.)
- [2] : Page Facebook du Parti carliste (Esp.)
- [3] : Site de la Jeunesse du Parti carliste (Esp.)
- [4] : Site du Parti carliste en Navarre (Esp.)
- [5] : Blog pro carliste ( Esp.)
- [6] : Interview de Jésus Maria Aragon (Esp.)
- [7] : Le Parti Carliste a l'origine de lizquierda uni (Esp.)
- [8] : Site sur les Requetes (Esp.)
- [9]: Dossier sur le carlisme La Toile n° 5 (Fr.)