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En 2011, le gouvernement burundais a annoncé avoir entamé une enquête afin d’identifier les restes du Mwami et organiser une cérémonie nationale prévue le 29 avril 2012. C’est une équipe d’experts belges qui a été mandaté pour faire les vérifications ADN. Néanmoins, faute d'avoir retrouvé le corps du défunt souverain, l'équipe belge a du abandonner les recherches le 11 | En 2011, le gouvernement burundais a annoncé avoir entamé une enquête afin d’identifier les restes du Mwami et organiser une cérémonie nationale prévue le 29 avril 2012. C’est une équipe d’experts belges qui a été mandaté pour faire les vérifications ADN. Néanmoins, faute d'avoir retrouvé le corps du défunt souverain, l'équipe belge a du abandonner les recherches le 11 avril 2012. La Princesse [[Kamatari]] a émis une protestation officielle accusant le gouvernement burundais d'avoir organisé des recherches dans un but de "''récupération à des fins politiques''" | ||
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Version du 20 mai 2012 à 18:21
NTARE V
Né le 2 décembre 1947 à Gitega, il est nommé Prince héritier (Umuganwa) le 13 octobre 1961 après l’assassinat de son frère, le Prince Louis Rwagasore. Régent le 24 mars 1966, il s’empare du pouvoir le 8 juillet de la même année avec le concours du Capitaine Michel Micombero, nommé Premier Ministre. Souverain sous le nom de Ntare V (Le Lion), il refusera de restituer la couronne à son père Mwambusta IV qui le lui réclamera. Très vite, Ntare V s’aperçoit que les militaires contrôlent tout le pays et se refusent à appliquer ses ordres. En visite au Congo-Kinshasa, il est déposé par un coup d’État organisé par le Capitaine Michel Micombero le 28 novembre 1966.
Si la monarchie est abolie, la République n’est pas reconnue par tous et des mouvements armés monarchistes s’agitent sur la frontière. Revenu d’exil, le Mwami Ntare s’installe en Ouganda le 18 mars 1972 afin de préparer son retour. Trahi par le gouvernement ougandais, il est remis aux autorités militaires du Burundi le 29 mars.
Il sera fusillé le 28 avril 1972 par un peloton d’exécution alors que ses partisans tentent un coup d’État à Bujumbura. Le gouvernement affirmera à l’époque que le Mwami était décédé lors les affrontements de la journée.
Le Mwami n’avait pas d’enfants.
En 2011, le gouvernement burundais a annoncé avoir entamé une enquête afin d’identifier les restes du Mwami et organiser une cérémonie nationale prévue le 29 avril 2012. C’est une équipe d’experts belges qui a été mandaté pour faire les vérifications ADN. Néanmoins, faute d'avoir retrouvé le corps du défunt souverain, l'équipe belge a du abandonner les recherches le 11 avril 2012. La Princesse Kamatari a émis une protestation officielle accusant le gouvernement burundais d'avoir organisé des recherches dans un but de "récupération à des fins politiques"
