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==L’enfant du miracle ==
==L’enfant du miracle ==
Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les  conditions de sa naissance (« ''l’enfant  du miracle'' » selon Lamartine,
Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les  conditions de sa naissance (« ''l’enfant  du miracle'' » selon Lamartine,
[ [''Il est né l'enfant du miracle'' !] ]
"''Il est né l'enfant du miracle'' !
[ [''Héritier du sang d'un martyr'',] ]
''Héritier du sang d'un martyr'',
[ [''Il est né d'un tardif oracle'',] ]
''Il est né d'un tardif oracle'',
[ [''Il est né d'un dernier soupir'' !] ]
''Il est né d'un dernier soupir'' !"
venu au  monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée ([[Drapeau blanc|Affaire  du drapeau blanc]], cf. le manifeste du 5 juillet 1871).
venu au  monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée ([[Drapeau blanc|Affaire  du drapeau blanc]], cf. le manifeste du 5 juillet 1871).


== un prince royal==
== Un prince royal==
Le  comte de Chambord ne  fut certes pas sans activité  politique officielle ( trés nombreux  voyages, en particulier)  mais seulement à partir du 3 juin 1844, date  de la mort de son oncle, [[Louis XIX]]. Pour autant, il est  compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux  branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le ''seul représentant du principe monarchique'' aurait du éviter cette rupture  post mortem et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une ''descendance'' en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.
Le  comte de Chambord ne  fut certes pas sans activité  politique officielle ( trés nombreux  voyages, en particulier)  mais seulement à partir du 3 juin 1844, date  de la mort de son oncle, [[Louis XIX]]. Pour autant, il est  compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux  branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le ''seul représentant du principe monarchique'' aurait du éviter cette rupture  post mortem et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une ''descendance'' en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.
== Une tentative inaboutie de restaurer la monarchie==
== Une tentative inaboutie de restaurer la monarchie==
Constatant que la crispation relative à l'[[Affaire du drapeau blanc]] rendait  moins proche  la restauration monarchique, l'assemblée vota (amendement Wallon) dans la nuit du 20 novembre 1873 une disposition prévoyant que le le mandat du président de la République, même si la République n'était alors envisagée que comme un régime temporaire, serait de sept ans . Cette, prolongation des pouvoirs de Mac Mahon devait , aux yeux des monarchistes majoritaires à la chambre ,permettre d'attendre la mort du comte de Chambord qui mourrait sans enfant , Celui-ci décédé ,son cousin, Philippe d'Orléans, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, pourrait monter sur le trône, en acceptant le drapeau tricolore.
Constatant que la crispation relative à l'[[Drapeau blanc|Affaire du drapeau blanc]] rendait  moins proche  la restauration monarchique, l'assemblée vota (amendement Wallon) dans la nuit du 20 novembre 1873 une disposition prévoyant que le le mandat du président de la République, même si la République n'était alors envisagée que comme un régime temporaire, serait de sept ans . Cette, prolongation des pouvoirs de Mac Mahon devait , aux yeux des monarchistes majoritaires à la chambre ,permettre d'attendre la mort du comte de Chambord qui mourrait sans enfant , Celui-ci décédé ,son cousin, Philippe d'Orléans, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, pourrait monter sur le trône, en acceptant le drapeau tricolore.
== Une douloureuse mort en exil==
== Une douloureuse mort en exil==
En juin 1883, le comte de Chambord est atteint d'une maladie des voies digestives dont il meurt en exil à Frohsdorf (Autriche) le 24 août 1883. « [[Henri V]] » est inhumé auprès de Charles X, du duc et de la duchesse d'Angoulême, à Gorizia (Görz en allemand) aujourd'hui Nova Gorica en Slovénie (qui se trouvait à l'époque en Autriche-Hongrie).
En juin 1883, le comte de Chambord est atteint d'une maladie des voies digestives dont il meurt en exil à Frohsdorf (Autriche) le 24 août 1883. « [[Henri V]] » est inhumé auprès de Charles X, du duc et de la duchesse d'Angoulême, à Gorizia (Görz en allemand) aujourd'hui Nova Gorica en Slovénie (qui se trouvait à l'époque en Autriche-Hongrie).

Version du 11 novembre 2011 à 10:51

Henri V

Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné (1820-1883), duc de Bordeaux, titré proprio motu comte de Chambord à partir de 1830.

L’enfant du miracle

Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les conditions de sa naissance (« l’enfant du miracle » selon Lamartine, "Il est né l'enfant du miracle ! Héritier du sang d'un martyr, Il est né d'un tardif oracle, Il est né d'un dernier soupir !" venu au monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée (Affaire du drapeau blanc, cf. le manifeste du 5 juillet 1871).

Un prince royal

Le comte de Chambord ne fut certes pas sans activité politique officielle ( trés nombreux voyages, en particulier) mais seulement à partir du 3 juin 1844, date de la mort de son oncle, Louis XIX. Pour autant, il est compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le seul représentant du principe monarchique aurait du éviter cette rupture post mortem et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une descendance en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.

Une tentative inaboutie de restaurer la monarchie

Constatant que la crispation relative à l'Affaire du drapeau blanc rendait moins proche la restauration monarchique, l'assemblée vota (amendement Wallon) dans la nuit du 20 novembre 1873 une disposition prévoyant que le le mandat du président de la République, même si la République n'était alors envisagée que comme un régime temporaire, serait de sept ans . Cette, prolongation des pouvoirs de Mac Mahon devait , aux yeux des monarchistes majoritaires à la chambre ,permettre d'attendre la mort du comte de Chambord qui mourrait sans enfant , Celui-ci décédé ,son cousin, Philippe d'Orléans, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, pourrait monter sur le trône, en acceptant le drapeau tricolore.

Une douloureuse mort en exil

En juin 1883, le comte de Chambord est atteint d'une maladie des voies digestives dont il meurt en exil à Frohsdorf (Autriche) le 24 août 1883. « Henri V » est inhumé auprès de Charles X, du duc et de la duchesse d'Angoulême, à Gorizia (Görz en allemand) aujourd'hui Nova Gorica en Slovénie (qui se trouvait à l'époque en Autriche-Hongrie).


Lien externe

  • [1]:Site consacré au Comte de Chambord