« Bureau politique du Duc d’Orléans » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 52 : | Ligne 52 : | ||
(1) ''Réflexions d'un monarchiste (1789-1900)'', Calmann Lévy (1901), 392 p. | (1) ''Réflexions d'un monarchiste (1789-1900)'', Calmann Lévy (1901), 392 p. | ||
[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1112192 | [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1112192 (lire en ligne)] | ||
Version du 1 mars 2020 à 09:21
Bureau politique du Duc d’Orléans
Philippe d'Orléans (1869-1926) titré duc dès sa naissance, devient prétendant au trône à la mort de son père le comte de Paris le 8 septembre 1894.
Le Bureau politique du prince siège à Paris, rue Saint-Honoré en 1897, et fédère les Comités royalistes et est le correspondant pour la presse royaliste.
Chef du Bureau politique
Il a 53 ans. Auparavant il a été au service de comte de Paris pendant onze ans.
Il prend la succession d'Othenin de Cléron, comte d'Haussonville (1843-1924) qui avait été le représentant officiel du comte de Paris.
Il a publié en 1901 un livre “Réflexions d'un monarchiste 1789-1900” (1).
Il a 41 ans. Fils d'un ancien ministre il est avocat.
Proche de Paul Déroulède, il est arrêté le 12 août 1899 pour complot et déféré en Haute-Cour. Il est condamné le 4 janvier 1900 à dix ans de bannissement.
De ce fait il démissionne de sa fonction et souhaite comme successeur Paul Bézine. Il sera gracié le 14 juillet 1905.
Il a 39 ans. Avocat, journaliste. L’un des fondateurs de l'association Jeunesse royaliste en 1890, dont il est tour à tour secrétaire, vice-président et devient son président en 1896.
En décembre 1908 il démissionne de ce poste pour devenir administrateur des biens du duc d'Orléans.
Il a 52 ans. Journaliste. Est un des fondateurs de la Jeunesse de Paris. Conseiller municipal de Paris de 1894 à 1912.
Antisémite convaincu. Partisan de l'Action française.
Il a 37 ans. Avocat à la Cour d'appel de Paris. Il est hostile à l'Action française.
Après une campagne très violente de l'Action française contre lui, il démissionne du Bureau politique en juin 1911.
Il renouera avec Henri d'Orléans, comte Paris (1908-1999) lorsque celui-ci prendra ses distances avec l'Action française.
Références
(1) Réflexions d'un monarchiste (1789-1900), Calmann Lévy (1901), 392 p. (lire en ligne)
Sources
Éric Mension-Rigau, L'ami du Prince – Journal inédit d'Alfred de Gramont (1892-1915), Fayard 2011.