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Sur le plan économique et social, le comte de Chambord s’inscrit dans le courant catholique social qui donnera en 1881 « rerum novarum » de Léon XIII, sur la doctrine sociale de l’Eglise (Lettre sur l’agriculture, 1866 et Lettre aux ouvriers de 1865 qui font preuve d'un certain avant-gardisme pour son temps).  
Sur le plan économique et social, le comte de Chambord s’inscrit dans le courant catholique social qui donnera en 1881 « rerum novarum » de Léon XIII, sur la doctrine sociale de l’Eglise (Lettre sur l’agriculture, 1866 et Lettre aux ouvriers de 1865 qui font preuve d'un certain avant-gardisme pour son temps).  
[[Fichier:Monument du Comte de Chambord.jpg|200px|thumb|left|Monument dédié au Comte de Chambord]]


Tout comme le Roi est au dessus des partis  et reste un arbitre ainsi qu'il l'explique  :"''Si je tiens à préserver l’intégralité du principe monarchique, ce n’est pas pour exercer ne domination égoïste et absolue. Je veux une autorité tempérée. Mais je veux aussi une autorité respectée pour y puiser la force de m’élever au-dessus des exigences des partis, dans l’intérêt même du pays, et d’exercer un rôle de modérateur efficace et d’arbitre écouté.''"
Tout comme le Roi est au dessus des partis  et reste un arbitre ainsi qu'il l'explique  :"''Si je tiens à préserver l’intégralité du principe monarchique, ce n’est pas pour exercer ne domination égoïste et absolue. Je veux une autorité tempérée. Mais je veux aussi une autorité respectée pour y puiser la force de m’élever au-dessus des exigences des partis, dans l’intérêt même du pays, et d’exercer un rôle de modérateur efficace et d’arbitre écouté.''"

Dernière version du 20 octobre 2014 à 18:41

Conception de la monarchie par Henri V

Entre 1870 et 1873, le Comte de Chambord propose ni plus ni moins que le rétablissement du royaume de France avec ses lois et libertés publiques traditionnelles, un état qui serait décentralisé et uni tout en étant socialement et juridiquement protecteur et démocratiquement équilibré. Hors si 59% des élus monarchistes au parlement sont favorables à ce rétablissement de la monarchie , une même majorité souhaite l'établissement d'un régime économique fort et libéral.

Il y'a une profonde division entre les monarchistes élus et le prétendant.

Que propose le Comte de Chambord en réalité face aux prétendant de la monarchie de juillet ?

Largement influencé par le légitimiste libéral et romantique, François-René Chateaubriand ,il avait résumé déjà au Duc de Lévis en mars 1856 sa conception de la monarchie : "Exclusion de tout arbitraire, le règne et le respect des lois, l’honnête et le droit partout. Le pays sincèrement représenté (il pensait que patriotisme et royalisme étaient indissociables préfigurant le nationalisme de l'Action française) , votant l’impôt et concourant à la fonction des lois, les dépenses sincèrement contrôlées, la propriété : la liberté individuelle et religieuses inviolables et sacrées : l’administration communale et départementale sagement et progressivement décentralisée, le libre accès pour tous aux honneurs et avantages sociaux : telles sont à mes yeux les véritables garanties d’un bon gouvernement".

Il poursuit dans une lettre de mars 1859 sur sa vision religieuse de la monarchie : "parfois on me demande quel sera mon programme, il est bien simple. C’est l’Evangile tout pu, sans en retrancher un iota, car j’ai la conviction profonde que l’Evangile est le code du gouvernement tout aussi bien que celui des individus .Pleine liberté de l’Eglise dans les choses spirituelles, indépendante souveraine de l’Etat dans les choses temporelles, parfait accord et l’un et l’autre dans les questions mixtes".

Sur le plan économique et social, le comte de Chambord s’inscrit dans le courant catholique social qui donnera en 1881 « rerum novarum » de Léon XIII, sur la doctrine sociale de l’Eglise (Lettre sur l’agriculture, 1866 et Lettre aux ouvriers de 1865 qui font preuve d'un certain avant-gardisme pour son temps).

Monument dédié au Comte de Chambord

Tout comme le Roi est au dessus des partis et reste un arbitre ainsi qu'il l'explique  :"Si je tiens à préserver l’intégralité du principe monarchique, ce n’est pas pour exercer ne domination égoïste et absolue. Je veux une autorité tempérée. Mais je veux aussi une autorité respectée pour y puiser la force de m’élever au-dessus des exigences des partis, dans l’intérêt même du pays, et d’exercer un rôle de modérateur efficace et d’arbitre écouté."

En conclusion, Henri d'Artois écrivait le 25 octobre 1852 pour justifier la légitimité de la monarchie en France : "La Monarchie en France, c'est la Maison Royale de France, indissolublement unie à la nation. Pendant 1300 ans, seuls entre tous les peuples d'Europe, les Français ont toujours eu à leur tête des princes de leur nation et de leur sang."

Liens externes

  • [1] : La monarchie selon le Comte de Chambord.
  • [2]: Site consacré au Comte de Chambord