« Sonis (Général Gaston de) (1825-1887) » : différence entre les versions

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Il serait naturellement  faux de croire que l’avènement de la République avait tari le désir de service de la France  qui animait  certains de ses en fants . Tel fut le cas du Général de Sonis , royaliste légitimiste, hérault  et héros du Sacré-Cœur, et pourtant , général à quatre  étoiles de la république française.  
Il serait naturellement  faux de croire que l’avènement de la République avait tari le désir de service de la France  qui animait  certains de ses enfants . Tel fut le cas du Général de Sonis , royaliste légitimiste, hérault  et héros du Sacré-Cœur, et pourtant , général à quatre  étoiles de la république française.  
== Un pére de famille nombreuse ==  
== Un pére de famille nombreuse ==  


iGaston de Sonis épousa  Anaïs Roger, fille d'un notaire de Castres qui lui donna douze enfants . Pére de famille chrétienne, il ne pouvait manquer de les éléver dans la  Foi qu’il avait  reçu de ses parents  Charles-Gaston de Sonis et Marie-Elisabeth de Bébian.
Gaston de Sonis épousa  Anaïs Roger, fille d'un notaire de Castres qui lui donna douze enfants . Pére de famille chrétienne, il ne pouvait manquer de les éléver dans la  Foi qu’il avait  reçu de ses parents  Charles-Gaston de Sonis et Marie-Elisabeth de Bébian.


== une carrière militaire digne d’éloges ==  
== Une carrière militaire digne d’éloges ==  


Admis à Saint-Cyr et à Saumur ,il  en sortit sous-lieutenant au 5° Hussards avat de terminer sa  carriere Général de Corps d’armée. Dans ce  service de  sa patrie , il fut gravement blessé, restant la nuit, par un froid de  moins 20 degrès, sur le champ de bataille de Loigny.  Bien qu’amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, sans trêve, son commandement , ne pouvant  faire moins , lui cavalier de Saumur, de continuer de monter à cheval.
[[Fichier:250px-Louis-Gaston de Sonis.png|vignette|gauche|Le général amputé de la jambe gauche]]
Admis à Saint-Cyr et à Saumur ,Sous-lieutenant au 5° Hussards , et un temps, sa  confiance  ayant été  abusée,  Franc-maçon  à la loge l’Harmonie universelle du  Grand Orient de France  à Castres il  en sortit  avant de terminer sa  carriere Général de Corps d’armée. Dans ce  service de  sa patrie , il fut gravement blessé, restant la nuit, par un froid de  moins 20 degrès, sur le champ de bataille de Loigny.  Bien qu’amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, sans trêve, son commandement , ne pouvant  faire moins , lui cavalier de Saumur, de continuer de monter à cheval.


== L’Apôtre du Sacré-Cœur ==  
== L’Apôtre du Sacré-Cœur ==  
   
   
Le 2 décembre 1870 ce fut la bataille de Loigny (Eure-et-Loire)  contre les Prussiens . Partis de Patay , à peu de distance au nord-ouest d’Orléans , le général Gaston de Sonis, Commandant du 17° Corps d'Armée, et le colonel de Charette à la tête de la légion des Volontaires de l'Ouest, placent le Sacré-Cœur au cœur de la mélée en l’apposant sur leurs uniformes et étendarts.
[[Fichier:220px-La bataille de Loigny C Castellani (1879).jpg|vignette|droite|Les zouaves pontificaux à la bataille de Loigny]]Le 2 décembre 1870 ce fut la bataille de Loigny (Eure-et-Loire)  contre les Prussiens . Partis de Patay , à peu de distance au nord-ouest d’Orléans , le général Gaston de Sonis, Commandant du 17° Corps d'Armée, et le colonel de Charette à la tête de la légion des Volontaires de l'Ouest, placent le Sacré-Cœur au cœur de la mélée en l’apposant sur leurs uniformes et étendarts.


== Miles Christi==   
== Miles Christi==   


Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1787 ayant  choisit pour être inhumé la crypte de l'église de Loignyy (28140) , près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur  sa  tombe, il avait  demandé  que  l’on marqua les parole de saint Paul  «  Miles Christ », soit « Soldat du Christ ». Pouvait-on vraiment mieux dire ?
Les témoins de sa  vie  se plaisent à rappeler sa charité envers les pauvres, son assistance quotidienne à la messe, ses communions fréquentes, et  -point d'orgue- sa dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1887 ayant  choisit pour être inhumé la crypte de l'église de Loignyy (28140), près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur  sa  tombe, il avait  demandé  que  l’on marqua les parole de saint Paul  «  ''Miles Christ'' », soit « Soldat du Christ ». Pouvait-on vraiment mieux dire ?
 
Le 26 septembre 1929, au cours du procès canonique qu’il instruit sur sa réputation de sainteté, Mgr Harscouët, évêque de Chartres, procéda à l’exhumation des restes du pieux Général. Après 42 ans, sans le moindre embaumement, le corps fut trouvé dans son cercueil de plomb, entier, les membres souples, en parfait état de conservation.
 
La Congrégation pour la cause des Saints  a publié, le 13 décembre 1991, le décret reconnaissant la  validité du procès informatif.
 
== Bibliographie  ==
 
* [https://boutique.via-romana.fr/biographie/106-le-general-de-sonis-9791090029163.html Gérard Bedel. ''Général de Sonis'']


== Lien interne ==   
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== Liens externes ==  
== Liens externes ==  


* [http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Mythe_general_de_Sonis.pdf Un mythe ; le Général de Sonis . Amis du Christ roi de France]
* [https://diocesechartres.fr/la-bataille-de-loigny-fera-t-elle-fait-naitre-un-saint/  Bataille de Loigny]
* [http://www.lysetcroix.ovh.org/Sonis.htm Général Gaston de Sonis]
* [http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Mythe_general_de_Sonis.pdf Un mythe ; le Général de Sonis . Amis du Christ roi de France]. Point de  vue  critique.
* [http://lysetcroix.free.fr/Sonis.htm Général Gaston de Sonis]
[[Category: Providentialisme]]

Dernière version du 18 février 2023 à 18:04

Il serait naturellement faux de croire que l’avènement de la République avait tari le désir de service de la France qui animait certains de ses enfants . Tel fut le cas du Général de Sonis , royaliste légitimiste, hérault et héros du Sacré-Cœur, et pourtant , général à quatre étoiles de la république française.

Un pére de famille nombreuse

Gaston de Sonis épousa Anaïs Roger, fille d'un notaire de Castres qui lui donna douze enfants . Pére de famille chrétienne, il ne pouvait manquer de les éléver dans la Foi qu’il avait reçu de ses parents Charles-Gaston de Sonis et Marie-Elisabeth de Bébian.

Une carrière militaire digne d’éloges

Le général amputé de la jambe gauche

Admis à Saint-Cyr et à Saumur ,Sous-lieutenant au 5° Hussards , et un temps, sa confiance ayant été abusée, Franc-maçon à la loge l’Harmonie universelle du Grand Orient de France à Castres il en sortit avant de terminer sa carriere Général de Corps d’armée. Dans ce service de sa patrie , il fut gravement blessé, restant la nuit, par un froid de moins 20 degrès, sur le champ de bataille de Loigny. Bien qu’amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, sans trêve, son commandement , ne pouvant faire moins , lui cavalier de Saumur, de continuer de monter à cheval.

L’Apôtre du Sacré-Cœur

Les zouaves pontificaux à la bataille de Loigny

Le 2 décembre 1870 ce fut la bataille de Loigny (Eure-et-Loire) contre les Prussiens . Partis de Patay , à peu de distance au nord-ouest d’Orléans , le général Gaston de Sonis, Commandant du 17° Corps d'Armée, et le colonel de Charette à la tête de la légion des Volontaires de l'Ouest, placent le Sacré-Cœur au cœur de la mélée en l’apposant sur leurs uniformes et étendarts.

Miles Christi

Les témoins de sa vie se plaisent à rappeler sa charité envers les pauvres, son assistance quotidienne à la messe, ses communions fréquentes, et -point d'orgue- sa dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1887 ayant choisit pour être inhumé la crypte de l'église de Loignyy (28140), près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur sa tombe, il avait demandé que l’on marqua les parole de saint Paul «  Miles Christ », soit « Soldat du Christ ». Pouvait-on vraiment mieux dire ?

Le 26 septembre 1929, au cours du procès canonique qu’il instruit sur sa réputation de sainteté, Mgr Harscouët, évêque de Chartres, procéda à l’exhumation des restes du pieux Général. Après 42 ans, sans le moindre embaumement, le corps fut trouvé dans son cercueil de plomb, entier, les membres souples, en parfait état de conservation.

La Congrégation pour la cause des Saints a publié, le 13 décembre 1991, le décret reconnaissant la validité du procès informatif.

Bibliographie

Lien interne

Liens externes