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Le score désastreux de [[Bertrand Renouvin]] à l'élection présidentielle de 1974 ( | Le score désastreux de [[Bertrand Renouvin]] à l'élection présidentielle de 1974 (43.722 voix, 0,17%), entraîne une crise au sein de la [[Nouvelle action française]]. | ||
Beaucoup de militants s'interrogent sur le bien fondé de la stratégie électorale adoptée par la NAF et sur son isolement croissant, d'après eux, au sein de la mouvance royaliste. C'est ainsi que naît le '''Comité pour la Coordination des Opérations Royalistes''' (COPCOR). | Beaucoup de militants s'interrogent sur le bien fondé de la stratégie électorale adoptée par la NAF et sur son isolement croissant, d'après eux, au sein de la mouvance royaliste. C'est ainsi que naît le '''Comité pour la Coordination des Opérations Royalistes''' (COPCOR). | ||
Ce "comité" s'apparente d'avantage à un outil de réflexion qu'à un mouvement. Organisé autour de la revue ''[[Convergences]]'', le COPCOR est composé de militants et d'intellectuels royalistes désireux de rassembler les royalismes autours de projets transversaux et innovants. | Ce "comité" s'apparente d'avantage à un outil de réflexion qu'à un mouvement. Organisé autour de la revue ''[[Convergences]]'' et du fanzine "[[Liberté]]", le COPCOR est composé de militants et d'intellectuels royalistes désireux de rassembler les royalismes autours de projets transversaux et innovants. | ||
Mais les animateurs du COPCOR eux-mêmes sont isolés et peinent à sortir de leur cercle. C'est notamment pour cette raison qu'ils se rapprochent de la [[Fédération des unions royalistes de France]] (FURF) qui manque, elle, d'appuis parisiens. De ce rapprochement naîtra le [[Mouvement Royaliste Français]] (MRF) dont la direction sera assurée par [[Fabrice O’Driscoll]] (21 octobre 1979). | Mais les animateurs du COPCOR eux-mêmes sont isolés et peinent à sortir de leur cercle. C'est notamment pour cette raison qu'ils se rapprochent de la [[Fédération des unions royalistes de France]] (FURF) qui manque, elle, d'appuis parisiens. De ce rapprochement naîtra le [[Mouvement Royaliste Français]] (MRF) dont la direction sera assurée par [[Fabrice O’Driscoll]] (21 octobre 1979). |
Dernière version du 12 septembre 2009 à 09:38
Le COPCOR ou Comité pour la Coordination des Opérations Royalistes est initié en 1974 par des militants de la Nouvelle action française (NAF) parmi lesquels Michel Michel et Fabrice O’Driscoll.
Le score désastreux de Bertrand Renouvin à l'élection présidentielle de 1974 (43.722 voix, 0,17%), entraîne une crise au sein de la Nouvelle action française.
Beaucoup de militants s'interrogent sur le bien fondé de la stratégie électorale adoptée par la NAF et sur son isolement croissant, d'après eux, au sein de la mouvance royaliste. C'est ainsi que naît le Comité pour la Coordination des Opérations Royalistes (COPCOR).
Ce "comité" s'apparente d'avantage à un outil de réflexion qu'à un mouvement. Organisé autour de la revue Convergences et du fanzine "Liberté", le COPCOR est composé de militants et d'intellectuels royalistes désireux de rassembler les royalismes autours de projets transversaux et innovants.
Mais les animateurs du COPCOR eux-mêmes sont isolés et peinent à sortir de leur cercle. C'est notamment pour cette raison qu'ils se rapprochent de la Fédération des unions royalistes de France (FURF) qui manque, elle, d'appuis parisiens. De ce rapprochement naîtra le Mouvement Royaliste Français (MRF) dont la direction sera assurée par Fabrice O’Driscoll (21 octobre 1979).