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Après la Deuxième Guerre mondiale, il fait partie de l'équipe dirigeante de ''Contre-Révolution'' organe des étudiants monarchistes <sup>(1)</sup>, il écrit à ''L'Indépendance française'' de Jean Madiran puis il collabore durant cinq ans avec [[Pierre Boutang]] à ''[[Aspects de la France]]'', hebdomadaire royaliste qui a prit la suite, à partir de 1947, de ''L'Action française''.
Après la Deuxième Guerre mondiale, il fait partie de l'équipe dirigeante de ''Contre-Révolution'' organe des étudiants monarchistes <sup>(1)</sup>, il écrit à ''L'Indépendance française'' de Jean Madiran puis il collabore durant cinq ans avec [[Pierre Boutang]] à ''[[Aspects de la France]]'', hebdomadaire royaliste qui a prit la suite, à partir de 1947, de ''L'Action française''.


Il se marie avec Claudine Ragot (professeur de français) dont il aura deux filles Marie-Dominique (cinéaste) et Caroline (historienne).
Il se marie avec Claudine Ragot (professeur de français à la Sorbonne) dont il aura deux filles Marie-Dominique (cinéaste) et Caroline (historienne).


En 1955, après le rupture de Boutang avec ''Aspects de la France'', il fonde avec celui-ci ''[[La Nation française]]'' <sup>(2)</sup>, un autre hebdomadaire d'obédience maurrassienne, plus ouvert et plus modéré que le précédent (abandon de l'antisémitisme et de la nostalgie vichyssoise, définition d'un nationalisme plus adapté au climat d'après-guerre). Il devint son rédacteur en chef.
En 1955, après le rupture de Boutang avec ''Aspects de la France'', il fonde avec celui-ci ''[[La Nation française]]'' <sup>(2)</sup>, un autre hebdomadaire d'obédience maurrassienne, plus ouvert et plus modéré que le précédent (abandon de l'antisémitisme et de la nostalgie vichyssoise, définition d'un nationalisme plus adapté au climat d'après-guerre). Il devint son rédacteur en chef.
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(1) Henry Coston, ''Partis, journaux et hommes politiques'', Lectures françaises, numéro spécial, 1960, page 540
(1) Henry Coston, ''Partis, journaux et hommes politiques'', Lectures françaises, numéro spécial, 1960, page 540


(2) Le capital est détenu pour 48% par Michel Vivier, 47% par François Loizeau le gérant, 4% par Pierre Boutang, 1% Abel Pomarède
(2) Le capital est détenu pour 48% par Michel Vivier, 47% par [[François Loizeau]] le gérant, 4% par [[Pierre Boutang]], 1% [[Abel Pomarède]]


(3) Cet ''Appel'' rédigé Jules Monnerot sera publié le 21 mai.
(3) Cet ''Appel'' rédigé Jules Monnerot sera publié le 21 mai.

Dernière version du 25 décembre 2022 à 09:38

Michel Vivier

Michel Vivier, de son véritable nom Michel Montel, né 9 avril 1921 à Saujon (Charente-Maritime) et mort le 1er septembre 1958 à Bordeaux (Gironde), journaliste et militant royaliste français.


Biographie

Il est reçu premier au concours du Professorat de français à l’étranger, puis il enseigne à la Sorbonne.

Déporté du Service du travail obligatoire (STO) pendant l'Occupation, affecté dans les mines à charbon il y contracte une tuberculose osseuse qui finira par l'emporter en 1958 à l'âge de trente-sept ans.

Après la Deuxième Guerre mondiale, il fait partie de l'équipe dirigeante de Contre-Révolution organe des étudiants monarchistes (1), il écrit à L'Indépendance française de Jean Madiran puis il collabore durant cinq ans avec Pierre Boutang à Aspects de la France, hebdomadaire royaliste qui a prit la suite, à partir de 1947, de L'Action française.

Il se marie avec Claudine Ragot (professeur de français à la Sorbonne) dont il aura deux filles Marie-Dominique (cinéaste) et Caroline (historienne).

En 1955, après le rupture de Boutang avec Aspects de la France, il fonde avec celui-ci La Nation française (2), un autre hebdomadaire d'obédience maurrassienne, plus ouvert et plus modéré que le précédent (abandon de l'antisémitisme et de la nostalgie vichyssoise, définition d'un nationalisme plus adapté au climat d'après-guerre). Il devint son rédacteur en chef.

Après le 13 mai 1958 et les évènements d'Alger, La Nation française publie un Appel aux sages (3) qui demande le retour de De Gaulle, Michel Vivier est parmi les signataires.

Au lendemain de sa mort en 1958, la revue publia un hommage à son rédacteur en chef.

Il laisse de nombreux articles et une préface à La Sorcière (1958) de Jean de La Varende .

Notes et références

(1) Henry Coston, Partis, journaux et hommes politiques, Lectures françaises, numéro spécial, 1960, page 540

(2) Le capital est détenu pour 48% par Michel Vivier, 47% par François Loizeau le gérant, 4% par Pierre Boutang, 1% Abel Pomarède

(3) Cet Appel rédigé Jules Monnerot sera publié le 21 mai.

Sources

  • Source principale : La notice de Wikipédia de Michel Vivier qui a été supprimée en novembre 2019.
  • Henry Coston, Partis, journaux et hommes politiques, Lectures françaises, numéro spécial, 1960, 622 p..
  • Patrick Louis, Contribution à l'étude du mouvement royaliste : l'hebdomadaire La Nation Française : 1955-1967, thèse sous la direction de Pierre Albert, Paris 1985, 495 p.
  • Patrick Louis, Histoire des royalistes de la Libération à nos jours, Jacques Grancher, 1994, 224 p. ISBN 2-7339-04450.
  • Stéphane Giocanti, Pierre Boutang, Flammarion, 2016, 460 p. ISBN 978-2081335714.

Liens externes

  • (à lire en ligne) A sa mort, témoignage de Jean Molines et aussi quelques articles de Michel Vivier (Rivarol, Nodier, Genoude, Drieu La Rochelle...).