« Arnaud Fabre de Rieunègre » : différence entre les versions

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Il fait ses études au Lycée Lyautey à Casablanca au Maroc, puis à Bordeaux dans les années soixante où il passe son CAPES d'histoire-géographie et devient professeur avec un stage au lycée Montesquieu. Il exercera son métier à Bordeaux, puis à Charleville avant de finir, en 1971, au Collège Joliot-Curie de Pantin. C’est là qu’il aura comme élève Philippe Delorme le futur historien…. Malade il passe ensuite par l’enseignement par correspondance.
Il fait ses études au Lycée Lyautey à Casablanca au Maroc, puis à Bordeaux dans les années soixante où il passe son CAPES d'histoire-géographie et devient professeur avec un stage au lycée Montesquieu. Il exercera son métier à Bordeaux, puis à Charleville avant de finir, en 1971, au Collège Joliot-Curie de Pantin. C’est là qu’il aura comme élève Philippe Delorme le futur historien…. Malade il passe ensuite par l’enseignement par correspondance.


A Bordeaux, il est adhérent à la Restauration Nationale, ici dirigée par le Dr Jacques Bentégeat, et il fréquente le local de l’AF de la rue Notre Dame où avait lieu les cercles de formation.
A Bordeaux, il est adhérent à la Restauration Nationale, ici dirigée par le Dr Jacques Bentégeat, et il fréquente le local de l’AF de la rue Notre-Dame où avait lieu les cercles de formation.


En 1970 il fait une communication au troisième Colloque d’étude maurrassiennes à Aix-en-Provence sur le thème “''La condamnation de L’Action française vue de la Gironde (1926-1939)'' “.  
En 1970 il fait une communication au troisième Colloque d’étude maurrassiennes à Aix-en-Provence sur le thème “''La condamnation de L’Action française vue de la Gironde (1926-1939)'' “.  
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== Hommages ==
== Hommages ==


Lors de son décès le Comité directeur de la NAR écrivait sous la plume de Gérard Leclerc : « ''Au milieu des pires difficultés, il n'a jamais été question pour Arnaud de renoncer. Ses fidélités n'étaient pas de l'ordre du contingent, elles donnaient à sa vie tout son sens. L'impulsion qu'il a donnée au mouvement royaliste, la part capitale qu'il a pris dans sa rénovation et dans ce qu'un de ses cadets appelle la «révolution dans le royalisme», sont des acquis inaliénables à notre reconnaissance. Elles nous obligent pour mener à ses fins la cause à laquelle il s'était donné sans retour.'' »  
Lors de son décès le Comité directeur de la NAR écrivait sous la plume de [[Gérard Leclerc]] : « ''Au milieu des pires difficultés, il n'a jamais été question pour Arnaud de renoncer. Ses fidélités n'étaient pas de l'ordre du contingent, elles donnaient à sa vie tout son sens. L'impulsion qu'il a donnée au mouvement royaliste, la part capitale qu'il a pris dans sa rénovation et dans ce qu'un de ses cadets appelle la «révolution dans le royalisme», sont des acquis inaliénables à notre reconnaissance. Elles nous obligent pour mener à ses fins la cause à laquelle il s'était donné sans retour.'' »
 


== Anecdotes ==
== Anecdotes ==
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Témoignage de [[Philippe Delorme]] sur son métier de professeur : « ''C'est en 1971, au C.E.S. Joliot-Curie de Pantin, que j'ai rencontré pour la première fois Arnaud Fabre. J'étais en 5ème mais je pense qu'il faisait toutes les classes de la 6ème à la 3ème. Je pense qu'il y est resté jusqu'à ce qu'il soit trop malade et qu'il passe à l'enseignement par correspondance.''
Témoignage de [[Philippe Delorme]] sur son métier de professeur : « ''C'est en 1971, au C.E.S. Joliot-Curie de Pantin, que j'ai rencontré pour la première fois Arnaud Fabre. J'étais en 5ème mais je pense qu'il faisait toutes les classes de la 6ème à la 3ème. Je pense qu'il y est resté jusqu'à ce qu'il soit trop malade et qu'il passe à l'enseignement par correspondance.''


''Je ne pensais pas alors que cet homme, petit de taille et qui faisait si peu de cas de son aspect vestimentaire, allait tant compter dans mon éveil intellectuel et politique. Je me rappelle ce premier cours où il se présenta, inscrivant de son écriture ample et détachée, son nom sur le tableau : ARNAUD FABRE DE RIEUNEGRE , et nous laissa béats devant ce nouveau «prof» décidément si différent des autres...''  
''Je ne pensais pas alors que cet homme, petit de taille et qui faisait si peu de cas de son aspect vestimentaire, allait tant compter dans mon éveil intellectuel et politique. Je me rappelle ce premier cours où il se présenta, inscrivant de son écriture ample et détachée, son nom sur le tableau : ARNAUD FABRE DE RIEUNEGRE, et nous laissa béats devant ce nouveau «prof» décidément si différent des autres...''  


''Les choses se sont plutôt bien passées par la suite, car ses cours étaient passionnants, très vivants, amusants même, et que tout le monde du coup "accrochait" (ou du moins ne s'ennuyait pas trop). Malgré son "look", il ne faisait pas l'objet de trop de moqueries (du moins pas méchantes, et pas devant lui).''
''Les choses se sont plutôt bien passées par la suite, car ses cours étaient passionnants, très vivants, amusants même, et que tout le monde du coup "accrochait" (ou du moins ne s'ennuyait pas trop). Malgré son "look", il ne faisait pas l'objet de trop de moqueries (du moins pas méchantes, et pas devant lui).''
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[[Catégorie:Personnalités royalistes françaises]]
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[[Catégorie:Royalisme français]]
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[[Catégorie:Histoire de la Nouvelle Action royaliste]]

Dernière version du 9 février 2022 à 15:03

Arnaud Fabre (1942-1984), militant royaliste, professeur, journaliste, qui a contribué à la naissance de la Nouvelle Action française.

Arnaud Fabre

Biographie

Arnaud, Marie, Paul, Fabre de Rieunègre est né à Dakar (Sénégal) le 27 mai 1942. Fils de Edouard Gabriel Louis Fabre de Rieunègre et de Marie Henriette Claire Castet. Ses ancêtres étaient des magistrats à Bordeaux.

Il fait ses études au Lycée Lyautey à Casablanca au Maroc, puis à Bordeaux dans les années soixante où il passe son CAPES d'histoire-géographie et devient professeur avec un stage au lycée Montesquieu. Il exercera son métier à Bordeaux, puis à Charleville avant de finir, en 1971, au Collège Joliot-Curie de Pantin. C’est là qu’il aura comme élève Philippe Delorme le futur historien…. Malade il passe ensuite par l’enseignement par correspondance.

A Bordeaux, il est adhérent à la Restauration Nationale, ici dirigée par le Dr Jacques Bentégeat, et il fréquente le local de l’AF de la rue Notre-Dame où avait lieu les cercles de formation.

En 1970 il fait une communication au troisième Colloque d’étude maurrassiennes à Aix-en-Provence sur le thème “La condamnation de L’Action française vue de la Gironde (1926-1939) “.

Directeur des Dossiers d’Action Française de juin 1969 à février 1971.

En 1970 il fait partie du comité de rédaction d’Aspects de la France. Journaliste il signe de son nom mais aussi avec divers pseudonymes : Paul Maisonblanche (allusion à Casablanca, ville de ses études), Jean-Pierre Lebel, Michel Touron.

Au moment de la scission qui a donné le jour à la Nouvelle Action Française il a mené l’offensive contre Pierre Pujo accusé de vouloir faire participer à la rédaction du journal des gens compromis avec le régime de Vichy.

Après la scission, il a assumé successivement les postes de secrétaire de rédaction puis de rédacteur en chef de la publication principale du nouveau mouvement sous ses différents titres.

Nommé au Comité directeur de la NAF le 30 décembre 1976.

Il est décédé à Paris le 1er mars 1984, à l’âge de 42 ans et a été inhumé à Bordeaux.

Œuvres & publications

- « Recherches sur l’Action française en Gironde de 1919 à 1939 », DESS d’Histoire, Bordeaux 1966

- « La Décentralisation », Dossiers d’Action Française n°1 – juin 1968

- « La réforme régionale », 28 pages, Aspects de la France, 1969

Hommages

Lors de son décès le Comité directeur de la NAR écrivait sous la plume de Gérard Leclerc : « Au milieu des pires difficultés, il n'a jamais été question pour Arnaud de renoncer. Ses fidélités n'étaient pas de l'ordre du contingent, elles donnaient à sa vie tout son sens. L'impulsion qu'il a donnée au mouvement royaliste, la part capitale qu'il a pris dans sa rénovation et dans ce qu'un de ses cadets appelle la «révolution dans le royalisme», sont des acquis inaliénables à notre reconnaissance. Elles nous obligent pour mener à ses fins la cause à laquelle il s'était donné sans retour. »

Anecdotes

Témoignage de Philippe Delorme sur son métier de professeur : « C'est en 1971, au C.E.S. Joliot-Curie de Pantin, que j'ai rencontré pour la première fois Arnaud Fabre. J'étais en 5ème mais je pense qu'il faisait toutes les classes de la 6ème à la 3ème. Je pense qu'il y est resté jusqu'à ce qu'il soit trop malade et qu'il passe à l'enseignement par correspondance.

Je ne pensais pas alors que cet homme, petit de taille et qui faisait si peu de cas de son aspect vestimentaire, allait tant compter dans mon éveil intellectuel et politique. Je me rappelle ce premier cours où il se présenta, inscrivant de son écriture ample et détachée, son nom sur le tableau : ARNAUD FABRE DE RIEUNEGRE, et nous laissa béats devant ce nouveau «prof» décidément si différent des autres...

Les choses se sont plutôt bien passées par la suite, car ses cours étaient passionnants, très vivants, amusants même, et que tout le monde du coup "accrochait" (ou du moins ne s'ennuyait pas trop). Malgré son "look", il ne faisait pas l'objet de trop de moqueries (du moins pas méchantes, et pas devant lui).

Pendant trois ans j'allais être à même d'apprécier cette différence. Arnaud nous apprit à travailler et à réfléchir par nous-mêmes. Il entreprit d'abord de nous amener à prendre des notes : en 5ème, il nous dictait un résumé, en 4ème, il panachait résumé et notes, en 3ème, nous devions nous contenter de nos notes : ce qui était absolument nouveau pour nous et nous préparait au lycée, voire à la fac. Arnaud savait rendre ses exposés vivants et clairs à la fois. Mais pour nous qui avions reçu des bases solides en primaire et l'habitude d'être suffisamment respectueux et attentifs, nous en avons profité au maximum. »


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