« Royaume de Pologne » : différence entre les versions
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Lorsque la première guerre mondiale éclate en Juin 1914, le Kaiser Guillaume II d'Allemagne exploite immédiatement le sentiment nationaliste des | Lorsque la première guerre mondiale éclate en Juin 1914, le Kaiser Guillaume II d'Allemagne exploite immédiatement le sentiment nationaliste des Polonais en leur promettant la création d’une Pologne souveraine et indépendante de la Russie (une partie du pays a été attribuée aux Romanov au Congrès de Vienne de 1815 et dont le Tsar est souverain de fait. L’autre moitié de la Pologne fut attribuée à l’Empereur d’Autriche couronné Roi de Galicie). | ||
==Le Royaume de Pologne (1916- 1918== | ==Le Royaume de Pologne (1916- 1918)== | ||
En 1915, l’armée allemande avait conquis tout le territoire de la Vistule et pouvait de facto installer un gouvernement dévoué à sa cause malgré le scepticisme de l’Autriche – Hongrie du bien fondé de l’opération. Afin de ménager les susceptibilités autrichiennes, l’Allemagne proposa de placer sur le trône l’Archiduc Etienne (ou Stéphane) de Habsbourg- Lorraine (1860-1933). Ce dernier avait l’avantage de parler polonais couramment et d’avoir marié ses filles respectivement aux Princes Czartoryski et Radziwill. | En 1915, l’armée allemande avait conquis tout le territoire de la Vistule et pouvait de facto installer un gouvernement dévoué à sa cause malgré le scepticisme de l’Autriche – Hongrie du bien fondé de l’opération. Afin de ménager les susceptibilités autrichiennes, l’Allemagne proposa de placer sur le trône l’Archiduc Etienne (ou Stéphane) de Habsbourg-Lorraine (1860-1933). Ce dernier avait l’avantage de parler polonais couramment et d’avoir marié ses filles respectivement aux Princes Czartoryski et Radziwill. | ||
[[Fichier:L'Archiduc Etienne.jpg|200px|thumb|right|L'Archiduc Etienne de Habsbourg- Lorraine]] | [[Fichier:L'Archiduc Etienne.jpg|200px|thumb|right|L'Archiduc Etienne de Habsbourg- Lorraine]] | ||
Mais dès Janvier 1916, ce projet menaça d’être abandonné devant les réticences de l’Autriche- Hongrie et du au fait que l’Allemagne avançait ses candidats en la personne du Prince Léopold de Wittlesbach (1846-1930) qui s’était emparé de Varsovie ou le Roi Frédéric Auguste III de Saxe qui n’avait pas renoncé à ses prétentions. Finalement, en Octobre 1916 fut créé un corps armé de | Mais dès Janvier 1916, ce projet menaça d’être abandonné devant les réticences de l’Autriche- Hongrie et du au fait que l’Allemagne avançait ses candidats en la personne du Prince Léopold de Wittlesbach (1846-1930) qui s’était emparé de Varsovie ou le Roi Frédéric Auguste III de Saxe qui n’avait pas renoncé à ses prétentions. Finalement, en Octobre 1916 fut créé un corps armé de Polonais, embryon de l’armée qui devait composer le futur état de Pologne. Autrichiens et Allemands avaient signé un accord en ce sens. Une nouvelle monnaie fut introduite (Mark polonais) pour relancer l’économie du pays. | ||
Par l’Acte du 5 Novembre 1916, le Royaume de Pologne fut institué, le drapeau royal fut hissé, un hymne composé pour la naissance de cet | Par l’Acte du 5 Novembre 1916, le Royaume de Pologne fut institué, le drapeau royal fut hissé, un hymne composé pour la naissance de cet État. Et le Conseil de Régence reçut même le soutien de Wladyslaw Gizbert-Studnicki (1867- 1953) écrivain nationaliste dont les idées socialistes étaient connues. Enfin le 14 Janvier 1917, un Conseil d’État Provisoire (''Tymczasowa Rada Stanu'' avec comme seul pouvoir de décision sur l’éducation nationale, la justice et la propagande) fut mis en place dont le Magnat Waclaw Niemojowski (1865- 1939) prit la tête conjointement avec Joseph Piłsudski (1867- 1935) nommé Commandant des Forces armées. | ||
Le principe du retour à la monarchie fut très vite adopté. | Le principe du retour à la monarchie fut très vite adopté. | ||
A la chute du Tsarisme en Russie (Février- Mars 1917), la question d’une armée exclusivement polonaise provoqua une crise politique entre le Conseil National (parlement) et les pouvoirs centraux (démission le 2 Juillet de Pilsudski). Le 6 Août, Waclaw Niemojowski | A la chute du Tsarisme en Russie (Février- Mars 1917), la question d’une armée exclusivement polonaise provoqua une crise politique entre le Conseil National (parlement) et les pouvoirs centraux (démission le 2 Juillet de Pilsudski). Le 6 Août, Waclaw Niemojowski annonça à son tour sa démission et 20 jours plus tard, le Conseil National fut dissous. Les Allemands et Austro- hongrois ayant la mainmise sur le Conseil d’État Provisoire, ce dernier fut changé en un Conseil de Régence (18 Septembre) composé de 3 personnes dont Alexandre Kakowski (Archevêque de Varsovie), le Prince Lubomirski (Maire de Varsovie de 1916- 1917) et le Magnat Joseph Ostrowski (ancien leader du parti polonais à la Douma Russe). L’avocat, Jan Kucharzewski compléta ce gouvernement en recevant la charge de Premier ministre (l’Administration restant sous le contrôle des Allemands). | ||
[[Fichier:Conseil de Régence 1916.jpg|250px|thumb|left|Conseil de Régence en 1916]] | [[Fichier:Conseil de Régence 1916.jpg|250px|thumb|left|Conseil de Régence en 1916]] | ||
Le 11 Décembre, le Conseil de Régence protesta fermement contre la proclamation de la Lituanie comme état indépendant. Considérant la Lituanie comme une province de l’Union Lituano- polonaise, ses protestations ne dépassèrent pas pourtant les frontières de | Le 11 Décembre, le Conseil de Régence protesta fermement contre la proclamation de la Lituanie comme état indépendant. Considérant la Lituanie comme une province de l’Union Lituano-polonaise, ses protestations ne dépassèrent pas pourtant les frontières de l’État polonais que la presse de l’Entente (pays alliés) jugeait comme étant un état fantoche. Pis, le régime soviétique russe annexa l’Ukraine, autre province jugée comme partie intégrante de la grande Pologne. Enfin en Juillet 1918, l’Allemagne soumit un projet d’annexion d’une partie de la Pologne à son allié austro-hongrois.. L’Empereur Charles Ier refusa toute nouvelle partition de la Pologne et interdit même à l’Archiduc Etienne de se porter candidat au trône vacant de Pologne. | ||
Le 6 Octobre 1918, le Conseil de Régence se prononça en faveur d’un | Le 6 Octobre 1918, le Conseil de Régence se prononça en faveur d’un État indépendant de Pologne. L’Allemagne acculée, rapatriait ses troupes vers Berlin et fut forcé de rendre le pouvoir aux Polonais le 23 Octobre. Mais faute de soutien militaire suffisant, le Conseil de Régence dut affronter un autre Conseil politique indépendant, celui de la République du Peuple Polonais (''Tymczasowy Rząd Ludowy Republiki Polskiej'') qui annonça à son tour le 6 Novembre avoir destitué le Conseil de Régence. La chute de l’Empire allemand le 11 Novembre provoqua aussi celui du Conseil de Régence 4 jours plus tard. En un an d’existence, le Conseil de Régence avait épuisé 5 Premier Ministres. | ||
[[Fichier:Zdzislaw Lubomirski.jpg|200px|thumb|right|le Prince Lubomirski]] | [[Fichier:Zdzislaw Lubomirski.jpg|200px|thumb|right|le Prince Lubomirski]] | ||
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L’option monarchiste ne fut pas écartée par certains mais le manque de candidats déclarés laissa cette entreprise incertaine. En effet, il n’y a guère de membres de la dynastie Piast encore vivants exceptés les membres de la famille Poniatowski devenus plus français que polonais et peu soucieux de soutenir une telle cause. | L’option monarchiste ne fut pas écartée par certains mais le manque de candidats déclarés laissa cette entreprise incertaine. En effet, il n’y a guère de membres de la dynastie Piast encore vivants exceptés les membres de la famille Poniatowski devenus plus français que polonais et peu soucieux de soutenir une telle cause. | ||
La Maison Royale de Saxe qui occupa par trois fois le trône électif (1697- 1704, 1704-1764 et 1807- 1815) n’entend pas revendiquer son héritage, les descendants des Bourbons (le Prince de Conti élu en 1697 dépossédé de son trône par Auguste II de Saxe) ignorent le pays quant aux Romanov, la Russie éternelle leur laisse plus de chances de revenir au pouvoir que ne saurait lui offrir la Pologne. | |||
Bien que monarchie élective (1569- 1795), seuls des membres de la dynastie Piast (ou issu de mariages)sont autorisés à monter sur le trône polonais | Bien que monarchie élective (1569-1795), seuls des membres de la dynastie Piast (ou issu de mariages) sont autorisés à monter sur le trône polonais | ||
On dénombre | On dénombre 7 mouvements monarchistes à ce jour : | ||
* | * L’[[Union pour une vraie politique]] (UPR) | ||
* [[Club Conservateur monarchiste]] | * Le [[Club Conservateur monarchiste]] | ||
* | * L’[[Organisation monarchiste polonaise]] | ||
* [[Ligue monarchiste populaire]] | * [[Ligue monarchiste populaire]] | ||
* [[L'Union des groupes monarchistes polonais]] | |||
* L'Union pour la restauration de la monarchie/Unia Restytucji Monarchii (fondé le 27 juin 1991) | |||
* Le Parti des rois/Partia Królewska (fondé le 25 octobre 1991) | |||
* Royaume Polonais /Królestwo Polski (fondé le 19 novembre 1991) | |||
A la chute du communisme, les grandes familles des magnats ont regagné leurs châteaux comme les Radziwill qui participent toujours à la vie politique du pays quelques soient les gouvernements ou les régimes. Ainsi, le Prince Christophe (1898- 1986) connu sous le nom de Prince Rouge fut sénateur avant l’invasion de son pays par la Pologne, interné en camp de concentration, Chef du Protocole, député du Parti Démocratique sous l’ère communiste avant de se retirer de la vie politique. Une de ses filles, Anne (1939- 2009) fut sénatrice élue en 1989 et Secrétaire | ==Le Prince rouge== | ||
A la chute du communisme, les grandes familles des magnats ont regagné leurs châteaux comme les Radziwill qui participent toujours à la vie politique du pays quelques soient les gouvernements ou les régimes. Ainsi, le Prince Christophe (1898-1986) connu sous le nom de Prince Rouge fut sénateur avant l’invasion de son pays par la Pologne, interné en camp de concentration, Chef du Protocole, député du Parti Démocratique sous l’ère communiste avant de se retirer de la vie politique. Une de ses filles, Anne (1939-2009) fut sénatrice élue en 1989 et Secrétaire d’État à l’Éducation jusqu’en 1992. Nommée Ministre de l'Éducation en 1999, elle démissionne en 2001 avant de nouveau d’être nommée Vice Ministre au même secteur en 2004. | |||
[[Category:Royalisme polonais]] | [[Category:Royalisme polonais]] | ||
== | ==Liens externes== | ||
[http://www.cosmovisions.com/ChronoPologne.htm] : | * [http://www.cosmovisions.com/ChronoPologne.htm] : Brève histoire de la Pologne (site cosmovision) (Fr.) | ||
* [http://pl.wikipedia.org/wiki/Organizacje_monarchistyczne_w_III_RP] : Source wikipedia du monarchisme polonais (Po.) |
Dernière version du 8 juin 2014 à 14:22
Le Royaume de Pologne
Lorsque la première guerre mondiale éclate en Juin 1914, le Kaiser Guillaume II d'Allemagne exploite immédiatement le sentiment nationaliste des Polonais en leur promettant la création d’une Pologne souveraine et indépendante de la Russie (une partie du pays a été attribuée aux Romanov au Congrès de Vienne de 1815 et dont le Tsar est souverain de fait. L’autre moitié de la Pologne fut attribuée à l’Empereur d’Autriche couronné Roi de Galicie).
Le Royaume de Pologne (1916- 1918)
En 1915, l’armée allemande avait conquis tout le territoire de la Vistule et pouvait de facto installer un gouvernement dévoué à sa cause malgré le scepticisme de l’Autriche – Hongrie du bien fondé de l’opération. Afin de ménager les susceptibilités autrichiennes, l’Allemagne proposa de placer sur le trône l’Archiduc Etienne (ou Stéphane) de Habsbourg-Lorraine (1860-1933). Ce dernier avait l’avantage de parler polonais couramment et d’avoir marié ses filles respectivement aux Princes Czartoryski et Radziwill.
Mais dès Janvier 1916, ce projet menaça d’être abandonné devant les réticences de l’Autriche- Hongrie et du au fait que l’Allemagne avançait ses candidats en la personne du Prince Léopold de Wittlesbach (1846-1930) qui s’était emparé de Varsovie ou le Roi Frédéric Auguste III de Saxe qui n’avait pas renoncé à ses prétentions. Finalement, en Octobre 1916 fut créé un corps armé de Polonais, embryon de l’armée qui devait composer le futur état de Pologne. Autrichiens et Allemands avaient signé un accord en ce sens. Une nouvelle monnaie fut introduite (Mark polonais) pour relancer l’économie du pays.
Par l’Acte du 5 Novembre 1916, le Royaume de Pologne fut institué, le drapeau royal fut hissé, un hymne composé pour la naissance de cet État. Et le Conseil de Régence reçut même le soutien de Wladyslaw Gizbert-Studnicki (1867- 1953) écrivain nationaliste dont les idées socialistes étaient connues. Enfin le 14 Janvier 1917, un Conseil d’État Provisoire (Tymczasowa Rada Stanu avec comme seul pouvoir de décision sur l’éducation nationale, la justice et la propagande) fut mis en place dont le Magnat Waclaw Niemojowski (1865- 1939) prit la tête conjointement avec Joseph Piłsudski (1867- 1935) nommé Commandant des Forces armées.
Le principe du retour à la monarchie fut très vite adopté.
A la chute du Tsarisme en Russie (Février- Mars 1917), la question d’une armée exclusivement polonaise provoqua une crise politique entre le Conseil National (parlement) et les pouvoirs centraux (démission le 2 Juillet de Pilsudski). Le 6 Août, Waclaw Niemojowski annonça à son tour sa démission et 20 jours plus tard, le Conseil National fut dissous. Les Allemands et Austro- hongrois ayant la mainmise sur le Conseil d’État Provisoire, ce dernier fut changé en un Conseil de Régence (18 Septembre) composé de 3 personnes dont Alexandre Kakowski (Archevêque de Varsovie), le Prince Lubomirski (Maire de Varsovie de 1916- 1917) et le Magnat Joseph Ostrowski (ancien leader du parti polonais à la Douma Russe). L’avocat, Jan Kucharzewski compléta ce gouvernement en recevant la charge de Premier ministre (l’Administration restant sous le contrôle des Allemands).
Le 11 Décembre, le Conseil de Régence protesta fermement contre la proclamation de la Lituanie comme état indépendant. Considérant la Lituanie comme une province de l’Union Lituano-polonaise, ses protestations ne dépassèrent pas pourtant les frontières de l’État polonais que la presse de l’Entente (pays alliés) jugeait comme étant un état fantoche. Pis, le régime soviétique russe annexa l’Ukraine, autre province jugée comme partie intégrante de la grande Pologne. Enfin en Juillet 1918, l’Allemagne soumit un projet d’annexion d’une partie de la Pologne à son allié austro-hongrois.. L’Empereur Charles Ier refusa toute nouvelle partition de la Pologne et interdit même à l’Archiduc Etienne de se porter candidat au trône vacant de Pologne.
Le 6 Octobre 1918, le Conseil de Régence se prononça en faveur d’un État indépendant de Pologne. L’Allemagne acculée, rapatriait ses troupes vers Berlin et fut forcé de rendre le pouvoir aux Polonais le 23 Octobre. Mais faute de soutien militaire suffisant, le Conseil de Régence dut affronter un autre Conseil politique indépendant, celui de la République du Peuple Polonais (Tymczasowy Rząd Ludowy Republiki Polskiej) qui annonça à son tour le 6 Novembre avoir destitué le Conseil de Régence. La chute de l’Empire allemand le 11 Novembre provoqua aussi celui du Conseil de Régence 4 jours plus tard. En un an d’existence, le Conseil de Régence avait épuisé 5 Premier Ministres.
Le mouvement monarchiste polonais durant l’entre-deux-guerres
La République fut proclamée, mais le mouvement monarchiste ne s’éteignit pas pour autant. Le Prince François Pie Radziwill (1878- 1944), ancien membre du gouvernement du Conseil de Régence (en charge des Affaires Militaires) fut l’un des monarchistes les plus actifs du pays. Waclaw Niemojowski fut élu en 1925 leader du Parti Conservateur monarchiste Polonais (fondé le 29 Octobre 1922). Depuis la chute du Conseil de Régence, ce dernier restait encore populaire parmi les classes paysannes et la minorité allemande que le gouvernement polonais finira par expulser (à défaut d’un départ volontaire) en 1921. La prise du pouvoir par Joseph Pilsudski le 14 Mai 1926 et la dictature qui va s’installer dans le pays va ruiner tous les projets de restauration de monarchie dans le pays.
Le mouvement monarchiste entre alors dans une période de veille importante.
Les mouvements monarchistes polonais au XXIème siècle
A la chute du communisme en Pologne (1989/1990), de nombreux partis politiques se créent sur le modèle occidental afin de préparer les premières futures élections libres depuis 1945. L’option monarchiste ne fut pas écartée par certains mais le manque de candidats déclarés laissa cette entreprise incertaine. En effet, il n’y a guère de membres de la dynastie Piast encore vivants exceptés les membres de la famille Poniatowski devenus plus français que polonais et peu soucieux de soutenir une telle cause.
La Maison Royale de Saxe qui occupa par trois fois le trône électif (1697- 1704, 1704-1764 et 1807- 1815) n’entend pas revendiquer son héritage, les descendants des Bourbons (le Prince de Conti élu en 1697 dépossédé de son trône par Auguste II de Saxe) ignorent le pays quant aux Romanov, la Russie éternelle leur laisse plus de chances de revenir au pouvoir que ne saurait lui offrir la Pologne.
Bien que monarchie élective (1569-1795), seuls des membres de la dynastie Piast (ou issu de mariages) sont autorisés à monter sur le trône polonais
On dénombre 7 mouvements monarchistes à ce jour :
- L’Union pour une vraie politique (UPR)
- Le Club Conservateur monarchiste
- L’Organisation monarchiste polonaise
- Ligue monarchiste populaire
- L'Union des groupes monarchistes polonais
- L'Union pour la restauration de la monarchie/Unia Restytucji Monarchii (fondé le 27 juin 1991)
- Le Parti des rois/Partia Królewska (fondé le 25 octobre 1991)
- Royaume Polonais /Królestwo Polski (fondé le 19 novembre 1991)
Le Prince rouge
A la chute du communisme, les grandes familles des magnats ont regagné leurs châteaux comme les Radziwill qui participent toujours à la vie politique du pays quelques soient les gouvernements ou les régimes. Ainsi, le Prince Christophe (1898-1986) connu sous le nom de Prince Rouge fut sénateur avant l’invasion de son pays par la Pologne, interné en camp de concentration, Chef du Protocole, député du Parti Démocratique sous l’ère communiste avant de se retirer de la vie politique. Une de ses filles, Anne (1939-2009) fut sénatrice élue en 1989 et Secrétaire d’État à l’Éducation jusqu’en 1992. Nommée Ministre de l'Éducation en 1999, elle démissionne en 2001 avant de nouveau d’être nommée Vice Ministre au même secteur en 2004.