« L'Action Française (quotidien) » : différence entre les versions
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Dernière version du 13 février 2022 à 15:06
L'Action française, organe du nationalisme intégral est un quotidien royaliste français qui paru de mars 1908 à août 1944, dirigé par Charles Maurras et faisant suite à la Revue d'Action française fondée par Henri Vaugeois et Maurice Pujo en 1899.
Organe officiel du mouvement d'Action française
Ce célèbre journal est l'organe officiel du mouvement de l'Action française, nationaliste, monarchiste, antidreyfusard et anti-germaniste.
L'Action française constitua une opposition sans précédent à la politique de la Troisième République de même qu'au libéralisme et à la démocratie. Fédérant des collaborateurs de divers mouvements nationalistes et traditionalistes, le journal de Maurras fut un véritable creuset d'idées.
L'Action française fut en effet à l'origine d'une véritable école intellectuelle et littéraire qui rassembla de nombreux philosophes, historiens, poètes ou romanciers autour de publication de prestige comme la Revue critique des idées et des livres (1908-1924)ou La Revue universelle (1920-1941).
Parrainages
Le premier numéro paraît le 21 mars 1908 et porte la devise Tout ce qui est national est nôtre.
Il est parrainé par douze personnalités : Henri Vaugeois, Léon Daudet, Charles Maurras, Léon de Montesquiou, Lucien Moreau, Jacques Bainville, Louis Dimier, Bernard de Vesins,Robert de Boisfleury, Paul Robain, Frédéric Delbecque, Maurice Pujo.
Années 1930 et régime de Vichy
Hostiles à Hitler et au pangermanisme, certains des collaborateurs de L'Action française ont critiqué la politique allemande durant les années 1930.
Après l'armistice du 22 juin 1940, le journal se replie à Limoges, puis à Lyon en octobre 1940. La sympathie de Charles Maurras et de certains de ses proches pour le Régime de Vichy en fait un des piliers idéologiques du nouveau régime.
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Après l'occupation de la totalité du pays en novembre 1942, l'alignement sur la puissance occupante est plus sensible. À la Libération, le quotidien est interdit alors que ses principaux animateurs avaient été contraint d'en délaisser la rédaction (Charles Maurras et Maurice Pujo) et étaient emprisonnés.
Postérité du quotidien
En 1947, Georges Calzant fonde un nouveau journal d'Action française intitulé Aspects de la France, reprenant les initiales AF. Tandis que ce périodique reste fidèle à la doctrine maurrassienne et perpétue une certaine forme de radicalisme monarchiste, Pierre Boutang (autre disciple de Maurras) fonde un autre journal se revendiquant de L'Action française : La Nation française.
Rassemblant surtout des intellectuels et des universitaires (dont Philippe Ariès et Raoul Girardet), cette nouvelle branche de l'AF se veut mieux adaptée à la réalité politique d'après-guerre ; elle rejette l'antisémitisme de ses prédécesseurs et se distancie du discours des nostalgiques du Régime de Vichy. Elle tente de repenser le monarchisme et le nationalisme en fonction des problèmes que pose la France des années 1950/60 (notamment la guerre d'Algérie) en restant fidèle aux principes de Charles Maurras.
L'Action française faisait également paraître l'Almanach de l'Action française, les Cours et conférence d'Action française et plusieurs ouvrages à la Librairie d'Action française.
Liens internes
- Action française
- Aspects de la France
- Charles Maurras
- Restauration nationale
- Revue critique des idées et des livres
- Revue d'Action française
- La Nation française
- La Revue universelle
Lien externe
- L'Action française est accessible en version numérisée dans Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France.