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*[[Philippe Vilgier]], ''Le Lys rouge et les royalistes à la Libération'', Camelot et Joyeuse Garde, Paris, 1994. | *[[Philippe Vilgier]], ''Le Lys rouge et les royalistes à la Libération'', Camelot et Joyeuse Garde, Paris, 1994. | ||
*"''Les trois lys''" par [[ | *"''Les trois lys''" par [[Jean-Philippe Chauvin]] in revue ''Lys rouge'' numéro 49, 3ème trimestre 2001 ([http://archivesroyalistes.org/No-49-du-Lys-Rouge numérisé sur le site Archives royalistes]). | ||
== Liens externes == | |||
*[http://www.archivesroyalistes.org/-Lys-Rouge- Collection complète numérisée sur le site Archives royalistes]. | |||
*[http://www.archivesroyalistes.org/Table-des-redacteurs-du-Lys-Rouge Tables des rédacteurs]. | |||
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[[Catégorie:Histoire de la Nouvelle Action royaliste]] |
Dernière version du 7 octobre 2020 à 10:29
Trois revues et journaux royalistes français ont porté le titre de Lys rouge.
Le "Lys rouge" du Mouvement Socialiste Monarchiste
C'est en juillet 1945 qu'apparait le titre Lys rouge qui succède au MSN puis au Bulletin intérieur jeunes du MSM. Ce Lys rouge est le principal organe de presse du Mouvement Socialiste Monarchiste (MSN), un mouvement fondé en décembre 1944 par Jean Marc Bourquin.
Le Lys rouge du MSM est en principe bimensuel (mais il semble que les difficultés liées à la pénurie de papier ajoutée à quelques saisies administratives aient entravé la bonne périodicité du journal) et bénéficie d'un tirage variable (entre 6.000 et 15.000 exemplaire).
A partir de décembre 1945, le Lys rouge doit fréquemment changer de nom pour échapper aux tracasseries administratives... C'est ainsi qu'il est parfois vendu sous les intitulés suivants: Voie Royale, Avant-garde Royaliste, Action royaliste ou Les nouvelles monarchistes...
Le MSM se dissout officiellement en juillet 1946, entraînant la disparition du Lys rouge.
Le “Lys rouge” des “mao-rassiens”
C’est en octobre 1970, en pleine période post-soixante huitarde que paraît le second Lys rouge. Il s’agit d’un modeste bulletin d’une dizaine de pages rédigé par un petit groupe mené par Christian Masson un jeune ouvrier syndiqué à la CFDT.
L’équipe de ce Lys rouge, qui se définit lui même comme “organe du socialisme monarchique” est contituée de militants en marge de la Restauration nationale (RN) dont certains rejoindront la Nouvelle action française (NAF).
A l’automne 1971, après un désaccord intervenu entre lui et la NAF au sujet d’un numéro jugé trop excessif par cette dernière, Christian Masson arrête l’expérience du Lys rouge et adhère à l’organisation maoïste PCMLF-Humanité Rouge.
Le “Lys rouge” de la Nouvelle action royaliste
C’est en novembre 1976 que paraît le troisième Lys rouge de l’histoire du royalisme. La revue est elle aussi le reflet d’une époque, sa devise annonçant son orientation: “autogestion – révolution – autonomie – royalisme”...
Et de proclamer dès le numéro 1 sa volonté de contribuer à “construire un mouvement royaliste populaire pour une monarchie populaire”...
Ce Lys rouge est édité par la Nouvelle action française (NAF) qui deviendra en 1978 la Nouvelle action royaliste (NAR). Très vite, la revue devient une sorte de laboratoire d’idées, publiant des travaux et des réflexions sur des sujets historiques, politiques ou de société comme par exemple l’urbanisme, l’école...
En 1981, le Lys rouge abandonne sa devise “autogestion – révolution – autonomie – royalisme” et les études consacrée aux monarchies et monarchistes étrangers font leur apparition (1982).
Très rapidement, cette rubrique internationale prendra une grande place dans la revue, rencontrant un succès qui ne se démentira jamais.
Après une première hibernation en 1994, le Lys rouge connait une seconde mais brève éclipse en 2006... en attendant une nouvelle résurrection...
Bibliographies
- Patrick Louis, Histoire des royalistes de la Libération à nos jours, Grancher, Paris, 1994.
- Bertrand Renouvin, Le Royalisme, histoire et actualité, Economica, Paris, 1997.
- Philippe Vilgier, Le Lys rouge et les royalistes à la Libération, Camelot et Joyeuse Garde, Paris, 1994.
- "Les trois lys" par Jean-Philippe Chauvin in revue Lys rouge numéro 49, 3ème trimestre 2001 (numérisé sur le site Archives royalistes).